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Fluctuations des conditions de délivrance de l’hydroxychloroquine depuis le printemps

Jiang le 24/08/2020 à 21:01

Pour des motifs qui restent à éclaircir, les modalités de délivrance de l’HCQ semblent avoir été (discrètement) modifiées il y a quelques semaines.

Petit rappel bref de la situation administrative de cette substance (en vente libre en France pendant 14 ans):

  • le 23 mars 2020, un “décret” qui a fait couler beaucoup d’encre disposait que l’HCQ ne pouvait plus être dispensée par les pharmacies de ville que dans le cadre d’une prescription initiale émanant exclusivement de certains spécialistes (rhumatologues, dermatologues, etc). Une ordonnance émanant d’un généraliste lambda ne permettait plus d’obtenir en pharmacie d’office la primo-délivrance de cette substance.
    Dans un cadre hospitalier, celle-ci était toutefois délivrables aux malades atteints de covid-19. On comprend alors que l’HCQ est une substance dangereuse dont il convient de limiter l’emploi aux plus éminents esprits.

  • le 26 mai 2020, à la suite d’un arrêté, même cette possibilité de dispensation hospitalière est abrogée (hors, semble-t-il, protocole de recherche). On comprend alors que l’HCQ est un véritable poison dont la délivrance n’est plus tolérée que dans des cas extrêmement précis, et du bout des lèvres.

  • le 10 juillet 2020, un nouveau texte (mais dont il a peu été fait cas) abroge celui du 23 mars, ce qui a pour effet de faire retourner au droit commun la délivrance de l’HCQ. En d’autres termes, une ordonnance de généraliste permet de se faire délivrer l’HCQ en pharmacie d’officine, y compris en prescription initiale, et y compris dans le (cadre (hors AMM) d’un traitement contre le (la?) covid-19.
    On comprend que la toxicité de l’HCQ a subitement reculée,

Un article paru dans la rubrique CheckNews de Libération (qui n’est toutefois pas très clair sur le statut du texte du 23 mars: décret ou arrêté?) détaille ce parcours particulièrement tortueux.

unMarxetcarepart le 26/08/2020 à 21:30

Tu présentes les choses de manière biaisée :

Tu fais beaucoup de suppositions alors que la communication entourant la publication des différents décrets était très claire : « Vu le tapage que Raoult fait autour de l’HCQ, on la limite à la vente parce-que les gens demandent des prescriptions de complaisance à leur médecin traitant et risquent de mal l’utiliser. »

Et c’était pas une remarque complètement con puisque :arrow_heading_down:

Donc non, il n’y avait pas à “comprendre” telle chose et son contraire : l’État a simplement joué (pour une fois) son rôle de régulateur. Et l’expérience a montré que c’était mieux qu’on se calme tous bien autour de l’HCQ et limiter son accès pendant une phase d’hystérie collective ; maintenant que les gens se sont désintéressés de la molécule, les vrais malades qui ont vraiment besoin de l’HCQ ne pourront plus être pénalisés par le comportement de hordes de crétins qui pensaient que c’était des cachous sans conséquences puisqu’ils guérissent le palu depuis des décennies (cherchons la logique derrière cet argument, déjà… :no_mouth:).

banamanurie le 27/08/2020 à 03:59

Effets un vitro sur les Coronavirus dont le covid et effets immuno modulateurs dans ces utilisations pour des maladies auto-immunes.

Après c’est pas en interdisant aux médecins généralistes de l’utiliser que tu va améliorer la bonne utilisation du produit aux doses médicalement utiles et qui sont non toxiques surtout sur des utilisations de courtes durées.

Pour rappel, l’un des seuls médicament qui est efficace en phase aiguë seulement est un anti-inflammatoire que l’on évite toujours d’utiliser surtout des virus par peur qu’ils aggravent la situation.

unMarxetcarepart le 28/08/2020 à 15:52

Ba apparemment, si.

Les médecins faisaient des ordonnances de complaisance aux gens. Vu que personne ne savait précisément quelle posologie il fallait à l’HCQ pour avoir un quelconque effet sur le covid (effets qui restent toujours à démontrer d’ailleurs hein, allô Raoult ? ça fait 6 mois qu’on attend tes conclusions époustouflantes…), les gens avaient la main lourde croyant bien faire et se sont intoxiqués. Depuis que l’interdiction a été mise en place, bizarrement, pas de problème.

Ce ne sont pas aux médecins, aux patients et aux apprentis sorciers de faire l’expérience par eux-mêmes des médocs lors d’une pandémie. Ça, c’est le boulot des chercheurs qui, eux, ont toujours eu accès à la molécule sans problème pour la tester. Dans l’attente des résultats, quels qu’ils soient, les malades imaginaires et les médecins peut regardant n’en ont pas besoin, surtout si ça se fait au détriment de patients dont les pathologies chroniques nécessitent réellement l’usage d’hydroxychloroquine.

banamanurie le 28/08/2020 à 16:22

Les dosages les plus débiles que tu as eut c’est dans les études qui ont été faite sur l’hydroxyquinone et en plus au mauvais stage de la maladie.
Et non, les médecins généralistes qui prescrivent et suivent des patients au long cours avec ces traitements eux n’ont pas la mains lourde.

Revois la découverte du premier traitement contre la peste noir en chine au début du 20éme siècle avec une plasma thérapie par Yersin.
Tu verras les conditions de tests ne sont pas ceux que tu décrits et si on avait fait des tests comme tu les décrits, on aurait peut être pas éradiqué la peste. La validation du traitement contre la peste noire s’est faite sur un patient sans double aveugle.

Le développement vaccination ne s’est pas faite sur des études en doubles aveugle par plus que le traitement contre la rage de pasteur.

On décrits trois phases de la maladie pour le covid pour expliquer l’action de la dextromethasone en phases aiguës où seulement ils vont apporter un bénéfice (elle aggrave le risque en phase précoce et n’améliore pas la situation en phase intermédiaire). Et pourtant les études cliniques sont incapable de séparer ces trois phases cliniques quand il s’agit d’étudier d’autres traitements.

unMarxetcarepart le 28/08/2020 à 16:38

Les seuls patients suivis sur le long terme sont précisément ceux qui ont galérés à trouver leur traitement à cause de crétins qui n’étaient suivis par personne et qui voulaient juste leur cachou parce-que St Raoult vendait sa camelote sur tous les plateaux télé (pour un mec anti-système, ça la fout un peu mal de venir se faire interroger par toute la télé poubelle française, déjà).

Et puis, tiras dire que les médecins et patients n’ont pas eu la main lourde aux familles qui ont vu certains d’entre eux s’intoxiquer à cause de l’auto-médication à l’HCQ :+1:

:joy:

LOL “Revois les conditions de test du premier traitement contre les jambes cassées, tu verras qu’on meurt pas forcément d’une jambe amputée.”

C’te blague ! T’as trouvé que ça comme argument ? On faisait pire avant, donc pas besoin qu’on fasse mieux maintenant, c’est ça ? Diantre ! Pourquoi se fait-on chier à pasteuriser vu qu’on a pu bouffer des aliments pendant des millénaires sans problème ? En fait, on s’amuse juste à perdre notre temps parce-qu’on est des poti coquinous !

Ouais donc pourquoi se faire chier à mener des études valables ? Inoculons tout et n’importe quoi à n’importe qui et Dieu reconnaîtra les siens ! (bon, sauf pour moi parce-que bon, moi, c’est pas pareil hein, siouplè).

Vas-y mec, montre-nous la lumière ! Porte-toi cobaye à toutes les expériences les plus farfelues et puis tu viendras nous faire un retour d’expérience. Qui sait, si ça se trouve tu vas nous trouver un traitement contre le cancer rien qu’en avalant des couleuvres ! :scream:

banamanurie le 28/08/2020 à 17:30

revois un peu l’histoire de la médecine, un très grand nombre des traitements et de découvertes ont été faites dans des conditions qui ne sont pas des études en doubles aveugles. La plupart des traitement qui existent ne sont pas issus de recherches en double aveugle et sa n’empêche pas ces traitements de fonctionner et d’être encore utilisés aujourd’hui.

Regarde la question des prothèses de hanches. Les études en double aveugles sont impossibles techniquement car le chirurgien sait tés bien ce qu’il pose à ses patients. De plus il a intérêt à personnaliser le choix de la prothèse en fonction des caractéristiques du patient (age, sexe, poids).

Tu ne comprend ni ce qu’est la médecine ni ce qu’est une étude clinique.

Quand l’hydroxiquinone est décrite pour être utilisée en début de traitement et que tu vois des couillons s’amuser à faire des études randomisés en phase aiguë a des doses toxiques alors que l’on sait que ca n’est pas utile, a quoi servent ces études.

En phase aiguë, c’est simple car tu as peu de patients et finalement peu de possibilité de suites opératoires. La phase précoce est compliquée car les tests posent problèmes, car il faudra bcp plus de patients traités pour voir certains effets statistiques quand tu as 0,45% des patients qui risquent de mourir.

unMarxetcarepart le 28/08/2020 à 20:41

ET ALORS ?

Toi, revois l’histoire de la médecine. Si les meilleures conditions pour mener des études n’ont pas été réunies à l’époque, c’est parce-que les médecins et les chercheurs n’en avaient pas les moyens techniques, c’est tout. Normal qu’il n’y ait pas eu de chercheurs dans des labos pendant la peste : Y AVAIT PAS DE LABO TOUT COURT et la méthode scientifique était un vague concept limite blasphématoire. À l’époque, on soignait n’importe quel mal de ventre avec une saignée. Tu serais prêt à ce qu’on te soigne de la même façon aujourd’hui ? Ba quoi, pas besoin de médicament vu que les saignées n’ont pas tué 100% de leurs patients ! :+1:

Nan tu me fais chier à digresser tout le temps pour essayer de te dépatouiller de situations embarrassantes. Tes arguments ne sont pas fondés. Point. Dire que, parce-qu’il y a 700 ans on ne soignait pas les gens grâce à des remèdes testés et approuvés, on peut le faire maintenant, démontre déjà que ton raisonnement est totalement foireux.

Aujourd’hui, on a les moyens de conduire des études suffisamment sérieuses pour écarter le hasard de presque 100%. Mais ça prend un peu de temps, c’est sûr. En attendant, c’est pas la peste et y a des moyens faciles de se protéger. Alors tu portes ton ptit masque, tu te laves bien les mains et tu laisses faire les gens dont c’est le métier (et qui ne sont pas des charlatans, vaut mieux le préciser au cas où). C’est aussi simple que ça. Pas besoin de raisonnements fallacieux qui ne mènent à rien.

Dit le mec qui s’en remet au pur hasard et à des méthodes médicamenteuses dangereuses pour trouver un remède ! :+1: Ça ne manque pas de sel…

Parce-que :

  1. Je ne vois déjà pas pourquoi les chercheurs devraient suivre le “protocole Raoult” selon lequel l’HCQ doit être prise dans les premières phases (après avoir dit de l’utiliser quelle que soit la phase…) alors que lui-même n’a pas pu démontrer la pertinence de cette prescription ;
  2. Parce-qu’on doit aussi explorer les autres possibilités, c’est-à-dire à différents stades, pour pouvoir comparer avec les autres groupes et pouvoir tirer des conclusions. Tu sais, la méthode scientifique quoi… Celle que tu me reproches de ne pas avoir alors que depuis le début c’est toi qui prouves tout seul que cette méthode scientifique t’en as rien à battre tant que certaines opinions vont dans ton sens.

De toute façon, on s’en tape : les études ne font que de tomber et, quelle que soit la phase de la maladie, les chercheurs n’ont toujours pas pu démontrer formellement que l’HCQ est un traitement en quoi que ce soit efficace contre le covid-19.

banamanurie le 29/08/2020 à 02:56

C’est quoi une étude en double aveugle avec un placebo dans le cadre d’une chirurgie de transplantation cardiaque.
C’est quoi un placebo de greffon cardiaque.
Tu crois qu’un chirurgien accepterait de faire une une chirurgie cardiaque avec un greffon choisit au hasard sans qu’il se soit assuré de la compatibilité hla avec le receveur.

Une étude cas témoin en double aveugle face à un placebo est débile pour prouver la pertinence des transplantations d’organes et ça n’en empêche pas d’en avoir tous les jours.

Comme une étude en double aveugle était inutile pour prouver découvrir la vaccination contre la variole à l’époque.

Si tu as tellement de phase4 en médecine et de pharmaco vigilance, c’est que c’est nécessaire car un certain nombre d’études sont impossibles pour des raisons éthiques comme transplanter un organe en étant obligatoirement en simple aveugle car tu t’es assuré qu’il était"compatible" avec le malade.

Le jour où tu auras besoin d’une transplantation d’organes, tu ne diras pas que ça ne fonctionne pas car ça n’a jamais été testé en double aveugle contre un placebo.

banamanurie le 29/08/2020 à 03:12

Une méta analyse est une Revue de littérature plus qu’une étude. Le but est d’éliminer les biais inhérent aux études scientifiques en essayant par le choix des études de base de les équilibrer en ayant un pool d’études large dans le temps.

Le problème des méta analyse, c’est les risques de biais dans le choix des études. Si ce choix au lieu de compenser les biais va au contraire les accentuer. C’est un peu comme pour les sondages sur l’élection américaine en 2016. Si tu as un biais dans les sondages aucune méta analyse qui ne compenserait pas ce biais ne trouverait plus le résultat réel de cette élection.

Le gros problème du commentaire d’une méta analyse, c’est qu’il faut se taper la relecture de l’ensemble des études de base. Tu as un cas célèbre de fraudre qui a trait aux études sur le clonage en Corée où une méta analyse avait été totalement foireuse par un mauvais choix des articles de base qui au final bien qu’ils étaient nombreux ne renvoyaient que vers très peu d’expériences réellement.

Si tu accentue ton biais par un mauvais choix d’articles, une méta analyse t’envoie dans la mauvaise direction sans aucun problèmes.

Ainsi, si tu ne cherches que des expériences en cas témoin en double aveugle contre placebo dans l’évaluation de la chirurgie de transplantation cardiaque, tu risques d’avoir du mal à faire une méta analyse qui prouve quelque chose.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1892198/

Pollux1 le 05/09/2020 à 17:40

Oui.
Et alors ?
Et également un très grand nombre d’erreurs.
Par exemple, penser que la couleur de la peinture dans les maisons a une influence sur la santé des gens. Sans s’apercevoir que ce n’est pas la couleur qui est importante, mais la composition (et en particulier la présence de plomb).
Ou alors mettre du sucre dans des produits pour blanchir les dents.

Heureusement que la science progresse et que ses méthodes également.

Tiens, un article qui décortique le fonctionnement de la pensée scientifique de Raoult. Passionnant (les liens enfin d’article sont également intéressants)

En gros, le Raoult il dit “les tests avec groupe comparatif placebo, c’est pour déterminer si un médicament est efficace ou pas. Moi je pars du principe que mon traitement est efficace, donc pas besoin d’essai avec groupe témoin, cela ne servirait à rien”.
Dans sa logique, ça se tient. Mais l’article montre que sa logique scientifique, elle est un peu poussiéreuse d’une part et qu’il a pas tout compris aux épistémologues dont il prétend s’inspirer.
Sa démarche scientifique est bonne dans son domaine d’origine : la chasse aux nouvelles formes de virus comme il y a 200 ans, les types qui classifiaient les nouvelles formes de plantes ou d’animaux.

  • Tiens un nouveau virus, où c’est que je le mets ? Ah, il est ressemble à celui-là, allez hop, je le mets dans la même branche.
  • Oh, encore un virus, alors où c’est que je vais te caser, mon coquinou ? Et voila, pile tu rentres entre tes deux cousins…
    Mais sa méthode, elle atteint ses limites avec les virus géants (qu’il a effectivement classifiés) qu’il prétend mettre dans une 4e forme de vie. Et elle est totalement inadaptée à la recherche sur les traitements contre les virus.

Ah aussi, un truc chez Raout : un grand scientifique est forcément bon dans tous les domaines scientifiques.

banamanurie le 06/09/2020 à 18:58

Le saturnisme est très bien connu et le dosage du plomb dans le sang et les urines est facile à faire. Le problème du saturnisme n’était pas dans la couleur mais dans le fait que les peintures étaient anciennes (non repeint ou repeint en laissant la couche ancienne sur le mur qui se décolle entièrement).

Donc heureusement que tu as des médecins de terrain et pas des statisticiens qui ont fais les études car si ils avaient pris comme paramètre la couleur des mur, leur études aurait été diluée avec les les gens qui étaient exposés avec des peintures blanche sans plomb et des mur colorés mais peints sur des peintures au plomb.

Enfin, sur les problèmes toxiques avec les maisons, tu n’as pas que le plomb. Le granit et les champignons respirés sont aussi des causes de maladies différentes qu’il faut bien exclure si tu souhaite pouvoir faire une étude statistique pour trouver ton problème de peinture au plomb et de santé chez les enfants (Il faut aussi exclure les adultes qui sont moins sujets à manger des copeaux de peintures).

Si tu fais une étude seulement statiques entre santé et couleur des murs, tu ne trouvera rien sans faire des exclusions qui sinon vont te polluer ton études statistique. Un peu comme le covid et ses trois phases cliniques pour lesquelles un même traitement est ou non efficace.

Du sucre mais quel sucre. Car tu as du saccharose, du glucose, du fructose, du lactose, du xylitol et les édulcorants. Tous ces sucres n’ont pas les mêmes effets et ne présentent pas les mêmes risques.

De plus ca n’est pas le sucre en lui même qui est problématique pour les problèmes de caries dentaires, mais la métabolisation de ces sucres par les microbes à la surface des dents. Si on reprend le vieux proverbe des pommes qui seraient bonnes pour les dents. Elles contiennent du sucre, mais plutôt du fructose et le fait de croquer et de mastiquer une pomme va décaper la surface des dents de leurs bactéries qui alors ne sont plus positionnées sur la surface des dents pour les attaquer. Par contre ca ne fonctionne pas avec une compote qui ne décolle pas les bactéries de la surface des dents mécaniquement et qui en plus est en plus avec des sucres ajoutés. Mais même sans les sucres ajoutés, l’absence d’effets mécanique de raclage des surfaces dentaires fera que les microbes pourront pour partie métaboliser le fructose.

Faire des statistiques de manière idiotes sans comprendre un phénomène clinique peut amener à avoir des résultats débiles car tu ne distingue pas des paramètres comme les peintures blanches récentes et les peintures blanches au plombs dans les logement insalubres qui sont moins nombreux et que tu va alors avoir des dilutions statistiques qui peuvent fausser le résultat de ton étude.

Si pour ton produit blanchissant sucré, le protocole d’étude prévoit de faire simplement brosser avec une brosse à dent sans rien dessus avant application, tu auras une non apparition de caries car la métabolisation des sucres ne se fera pas au contact des dents où se situe le risque.

Pollux1 le 07/09/2020 à 14:17

Maintenant oui.
Pas à l’époque dont je te parle.
Celle que tu regrettes où les tests en double aveugle n’étaient pas dans la méthodologie.

Le reste de ton bla bla sur le sujet, c’est de la confiture que tu étales.

Encore un blabla totalement inutile de pinaillage stérile pour étaler ta faculté à lire wikipedia.

Heureusement qu’on ne te fait pas le même coup quand tu écris “les études sur le clonage en Corée”. Au lieu de parler du fond du sujet, on pourrait te balancer 50 lignes de post indigeste pour étaler qu’on sait qu’il y a Corée du Nord, Corée du Sud, Corée sous l’occupation japonaise… :joy:

Bref, tu as perdu 15 mn de ta vie à écrire ces conneries.
Temps que tu aurais beaucoup mieux utilisé à lire la méthodologie des sciences expliquant les erreurs scientifique de Raoult

banamanurie le 07/09/2020 à 15:58

Peut être aussi car il y a avait deux articles en citation dont un qui parlait directement du cas sud coréen où le chercheur avait fraudés sur ses études. Enfin, sur des études sur le clonage, c’est quand même après dolly.

Le second cas japonnais était aussi une fraude non sur une meta analyse en elle même mais comme le chercheur était cité dans un certain nombre de meta analyse, alors ses fraudes les remettaient en question en totalité.

Après si tu ne comprend pas les nuances sur les sucres et les risques de carie, le xylitol est globalement utilisé dans les produits pour éviter les caries sans que cela ne pose de problèmes. Et le fait que ce ne soit pas le sucre, mais des produits de dégradations bactériens du saccharose surtout qui soient des facteurs de risque, permet de comprendre comment lutter efficacement contre le risque.

Cela me rappelle une étude à la con sur le sujet de la carie où le “chercheur” avait nié l’influence du mode de vie pour ne tenir en compte que le niveau de revenus des parents sans pouvoir expliquer comment des organismes bactériens vivant dans la bouches des patients avaient accès aux compte bancaires des parents.

Pas plus que tu m’a expliqué pourquoi et comment tu faisait une études en cas témoins face à un placebos pour justifier que les greffes d’organe ne sont pas une fumisterie non scientifique.

Pollux1 le 07/09/2020 à 17:27

bla bla bla bla bla bla
Le mec qui délire pendant des heures pour expliquer qu’il est tellement con qu’il n’arrive pas à comprendre la phrase “on mettait du sucre pour blanchir les dents”.

banamanurie le 07/09/2020 à 18:13

Et toi tu ne comprend la différence entre méthode et résultat juste.

Il y a longtemps un élève est allé voir la prof de math pour comprendre le pourquoi d’un zéros à un exercice de math. Il avait mal traduit l’énoncé en équation en oubliant un paramètre. En dehors de cela le reste des équations et des calculs était totalement juste sauf qu’en oubliant un paramètre lors de la mise en équation, il ne pouvait alors obtenir un résultat juste.

Si tu ne comprend pas une maladie, c’est pas les statistiques qui pourront te venir en aide si tu oublie des paramètres dans tes expériences qui fausseront alors les résultats de tes calculs aussi justes qu’ils seront.

D’un autre coté, lors des bombardements Hiroshima et de Nagasaki, les pilotes américains ont filmé les explosions pour des raisons de propagande. Un physicien s’est amusé a déterminer la puissance de bombes atomique en ayant pour seuls éléments les films de propagande et le fait qu’il y avait 24 images par seconde en étudiant entre chaque image la croissance de l’onde de choc à travers le champignon atomique. Le résultat était un ordre de grandeur suffisamment juste bien qu’il manque des éléments nécessaires au calcul complet.

Il est tout a fait possible d’avoir des résultats faux avec une méthode juste comme il est possible de trouver un résultat juste en connaissant correctement un phénomène même si le résultat est une approximation.

banamanurie le 07/09/2020 à 18:36

Tu serrais intelligent si tu comprenais la différence entre “on mettait du sucre pour blanchir les dents” et “on ne mettait que du sucre pour blanchir les dents”.

Ces deux phrases ne veulent pas du tout dire la même chose et ne définissent pas les mêmes problématiques entre un ingrédient unique et au contraire une composition qui comprend du sucre parmi d’autres ingrédients.

unMarxetcarepart le 07/09/2020 à 22:26

C’est ça ton gros problème sur tous les sujets :

  • « 1 ou 2 erreurs ? Alors il faut tout jeter à la poubelle ! »
  • « Quelques scientifiques ont été malhonnêtes = tous les scientifiques sont malhonnêtes. »
  • « Certaines applications médicales ne passent pas par la même procédure ? Alors la procédure ne sert à rien. »

Sans te rendre compte que, si aujourd’hui tu peux parler des fraudes qu’il y a eu dans des meta-analyses, c’est précisément parce d’autres pairs l’ont vu, l’ont dénoncé, et ne reprennent plus ces travaux dans leurs recherches. La méthode scientifique fonctionne, donc. Tu es un cas typique du biais du survivant. En fait, tu es un cas typique d’à peu près tous les biais qu’on peut avoir sur des sujets. Tu es un véritable cas d’école à toi tout seul.

Mais désolé : ce n’est pas parce-qu’il y a des erreurs et/ou des manipulations qui émergent de manière sporadique qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain. Sinon on en serait pas à notre niveau de connaissance et de maîtrise scientifique actuelle.

unMarxetcarepart le 07/09/2020 à 22:35

C’est même pire que ça !

Pendant son audition du 24 Juin 2020 devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale Raoult dit : « La randomisation est un phénomène, une espèce de standard très lié à l’industrie pharmaceutique, qui ne me convainc pas. » Pour lui, la randomisation n’a rien à voir avec la science, c’est juste une lubie de Big Pharma ! :sweat_smile:

Ça achève définitivement de prouver que c’est un charlatan qui a de la chance d’avoir son propre institut privé pour se faire de la pub parce que sans lui il serait en train de jouer au marabout au fond des bois.

Partant de là, je ne vois même pas pourquoi il devrait y avoir plus de débat sur son protocole que sur le protocole d’un rumpologue.

banamanurie le 08/09/2020 à 05:42

Sauf que les fraudes sont plus compliquées à déterminer sur les méta analyse car il faut aller rechercher l’ensemble des études de base et les revérifier.

Les problématiques de biais de sélection sont claires sur ce type d’études et à la base fonctionnement bien sur des domaines où la science est stable.

Si on reprend Copernic, un méta analyse à cette époque aurait réfuté l’heliocentrisme puisque l’ensemble des études sur le sujet était en validation de la théorie contraire.

Le cas du chercheur japonais montre bien l’impossibilité qu’ont les chercheurs qui font des méta analyse de déceler des fraudes et la problématique de ces inclusions dans les résultats finaux.

chocapic_killer le 08/09/2020 à 12:16

Quand bien même il y aurait fraude sur une ou deux études, les méta analyses reprennent un très grand nombre d’étude. Cela à pour effet de diluer les fraudes voir même de les identifier ( grâce à un écart plus important qu’avec les autres études )

banamanurie le 08/09/2020 à 13:11

Oui et non. Il est tout a fait possible de faire une meta analyse sur une dizaine d’études.

Si tu fais des meta analyse en sociologie sur le thème du genre, au vu des capacités à publier n’importe quoi tant que c’est dans le sens de la doxa, ca ne changera rien aux biais de confirmation idéologiques.

Un outil reste un outil et dépend en premier lieu pour son résultat de l’intention de la personne qui l’utilise.

Sur de sujets de consensus une meta analyse ne posera pas de problèmes, mais sur des sujets en tension idéologique, le risque d’avoir des biais de sélection des articles sera important.

Pollux1 le 08/09/2020 à 14:08

La première phrase est de moi
La seconde est de toi.
Qu’est-ce que j’en ai à branler de tes phrases sur le sujet ?
Lis juste ce que j’écris et n’essaye pas de tester mon intelligence par rapport à des trucs que je n’ai pas dit.
Putain, tu dois pas être tout seul dans ta tête :joy:

J’adore ces argumentations complètement crétines.
Il n’y avait pas de méta analyse du temps de Copernic, ni même de notion de méta analyse, ni de peer review, ni de revues scientifiques, ni de comités éditoriaux…

La démarche consistant à appliquer des méthodes du 20e siècle sur les ouvrages du 17e siècle en imaginant ce qu’il aurait pu se passer est l’exact opposé de la méthode scientifique.

Privé, privé il faut le dire vite :sleepy: Si on enlève les fonds publics, il l’aurait jamais eu son joujou.
Ce qui est assez marrant, c’est que les éléments de financement de l’IHU et de la fondation qui la pilote sont loin d’être à jour sur le son site Internet. Obscurité à tous les niveaux.

Ouahou, là c’est du haut vol dans la catégorie enfonçage de portes mal ouvertes.
Un outil, tout d’abord, ça a en premier lieu une utilité dans un certain domaine.
L’intention de la personne, elle ne vient qu’ensuite dans le champ d’efficacité de l’outil.
SI tu prends une pince à épiler et que tu t’en sers pour changer le pneu crevé de ta voiture, je te souhaite bon courage. Quelque soit ton intention (démonter les écrous ou les serrer), elle passe obligatoirement après l’efficacité de l’outil dans son domaine.
Et inversement, si tu prends ton cric et ta manivelle pour t’épiler les sourcils, envoie nous une photo de ta gueule après :joy:

unMarxetcarepart le 08/09/2020 à 22:46

On aurait eu du mal à faire des méta-analyses sur le sujet : il n’y avait tout simplement pas d’études sur la question, à peine y avait-il des ébauches mathématiques datant de l’Antiquité, rien de plus. Et pour cause : les tenants du géocentrisme fondaient l’entièreté de leur démonstration sur la base de… “C’est Dieu qui l’a dit”. Si la méthode scientifique avait été répandue aussi largement qu’elle l’est aujourd’hui, jamais on n’aurait accordé le moindre crédit à une Église incapable de prouver ce qu’elle avance et c’est le Pape qu’on aurait envoyé au bûcher.

Comme le dit Pollux1, tenter de plaquer des méthodes/techniques/jugements du XXIe siècle sur des croyances/coutumes du XVIe siècle c’est au mieux un anachronisme au pire de la pure débilité (pour essayer de se dépatouiller d’une position argumentaire indéfendable comme tu le fais).

Le mot-clef se trouve au tout début de ta phrase : LE cas japonnais. 1 cas vraiment problématique, et encore, finalement il a été revu et écarté, comme l’autre exemple sur lequel tu t’es appuyé. Et non, il n’est pas impossible pour les chercheurs de déceler des fraudes ou des manipulations, la preuve ils ont parfaitement réussi à les déceler et à les dénoncer. Ils ont fait leur taff, et toi tu prends cet exemple pour démontrer qu’ils n’ont pas fait leur taff et que la revue par les pairs de fonctionne pas, c’est magique ! :joy:

Selon qui ? Ton doigt mouillé ? Tu n’en sais strictement rien et la réalité te donne déjà tord. Rappelle-toi du cas de l’étude du Lancet sur l’hydroxychloroquine. Il a annoncé que les études menées sur l’HCQ ne sont pas concluantes quant à l’efficacité du traitement contre le covid-19. Que font les chercheurs ? Ils regardent de plus près la méta-analyse et les études qui la composent pour voir si le travail a été fait sérieusement. Il n’aura pas fallu 1 mois pour qu’ils dénoncent le manque de rigueur de la méta-analyse et rejettent ses conclusions. Une nouvelle fois, ils ont prouvé que la revue par les pairs et la méthode scientifique fonctionnaient, bien que le sujet soit polémique et chargé idéologiquement (enfin surtout d’un côté).

T’es encore à côté de la plaque et tu n’as rien pour pour soutenir ton assertion selon laquelle « sur des sujets en tension idéologique, le risque d’avoir des biais de sélection des articles sera important. » Et pourtant tu te permets quand même de dire que nous devrions arrêter de faire confiance en la communauté scientifique et ses méthodes de recherche. Tu ne manques pas d’air, toi !

unMarxetcarepart le 08/09/2020 à 22:58

Tiens, c’est vrai ça. Le gars est tellement anti-système qu’il a rameuté tous les barons de la région PACA avec lesquels il s’est acoquiné pendant des années pour que la région lui paye son joujou. Wah ! Il dénonce tellement, il est tellement contre Big Pharma et ses méthodes (de randomisation) douteuses, il dit tellement fuck à Véran et à Buzyn alors que c’est un grand pote d’Estrosi et de toute la classe politique locale, il est tellement indépendant et donc forcément de bonne foi… :drooling_face: Quel gros rebelle, ce Didou !

C’est certainement pas un mec qui dénonce les conflits d’intérêts avec Gilead qui pourrait se faire financer par Sanofi (qui produit l’HCQ), ah ça nooooon !

banamanurie le 09/09/2020 à 03:04

Donc tu penses réellement que pour une innovation majeure en disruption qui ira contre la littérature d’aujourd’hui, une meta-anlyse qui se base sur les papiers scientifiques qui font consensus, arrivera à la valider malgré le fait que la majorité des papiers scientifiques qui font consensus sont contre cette innovation.
Une meta analyse est une revue de littérature. Lorsque, tu as un événement disruptif, désolé, mais la littérature sera contre cette découverte un certain temps avant d’avoir un équilibrage des études.

Découvert par le suicide du chercheur qui avoue avoir truqué les expériences. C’est pas réellement une découverte par les pairs qui ont étudiés les études produites qui étaient suffisamment solides méthodologiquement pour être intégrées sans problèmes dans de multiples meta analyses.

Tu as plusieurs phases à cette maladie comme le prouve la question de l’efficacité des corticoïdes en phase aiguë alors qu’ils sont dangereux utilisés dans les phases précoces.
Si statistiquement tu ne sépare pas les populations aiguës du reste des populations des autres phases alors qu’ils sont moins nombreux, y=tu pourrait tout à fait dire que les corticoïdes sont dangereux dans le cadre du traitement de covid 19.

Il y a des traitements qui sont spécifiques à ces 3 phases cliniques différentes et ca n’a aucun sens de parler du covid 19 en général sans séparer ces trois phases cliniques pendant laquelle la maladie évolue et ne nécessite pas les mêmes traitements.

Quand tu as des validations par des pairs de l’utilisation de traitements à des doses toxiques à une phase clinique ou on sait que le traitement n’est plus efficace, car la maladie n’est plus la même, il y a un problème.

Revois l’histoire avec les cas amusant de science soviétique. Revois les cas aujourd’hui de sociologie où des fraudes patentes existent dans les études publiées dans des revues pourtant soumises à contrôle par des pair. Revois l’aveux du directeur du lancet qui parle lui même des impossibilités de relectures dans son journal.