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Voilà Toka, nouveau cauchemar qui pirate les caméras de sécurité ni vu ni connu

Une entreprise israélienne propose à la vente, depuis quatre ans, un logiciel capable de pirater et de prendre le contrôle de caméras de sécurité. Elle compte plusieurs pays d'Europe parmi ses clients.

Israël continue d'être le berceau des champions du cyberespionnage, toujours plus intrusifs, toujours plus effrayants. Le 26 décembre, le quotidien national Hareetz fait le portrait de Toka, une société spécialisée dans la prise de contrôle de caméras de sécurité. Le logiciel est capable de chercher des appareils dans un périmètre défini, rentrer dans le système informatique et observer en direct, sans que les agents s'aperçoivent qu'un nouveau spectateur s'est infiltré. 

Créée en 2018 et dirigée par un ex-premier ministre -- Ehud Barak -- accompagné d'un ancien chef de la cybersécurité nationale, la société dispose de bureaux à Tel Aviv et à Washington. Elle travaille uniquement avec des clients ou des organisations étatiques, majoritairement en Occident. Selon les documents internes, Toka a signé en 2021 des contrats avec l'État d'Israël pour une valeur de 6 millions de dollars. 

Dans la partie « Où travaillons-nous » sur le site de l'entreprise, un point est placé dans l'Hexagone. L'entreprise aurait donc potentiellement conclut un contrat en France. L'identité du client hexagonal n'est pas communiquée.

Emplacement des contrats de Toka. // Source : Toka

Un outil capable de pister un véhicule via sa plaque

Dans les fichiers consultés par Hareetz, Toka propose à ses clients d'accéder à des caméras de sécurité puis de cibler des voitures à travers les images. Concrètement, il s'agit de suivre un véhicule et noter ses déplacements grâce à sa plaque. On oublie les caméras dans notre quotidien, mais celles-ci sont installées dans chaque parking, station-service, établissement hôtelier ou de tourisme.

Le pire dans cette histoire est que le logiciel serait capable de modifier les enregistrements. Cette option donnerait ainsi la possibilité à un gouvernement de trafiquer des images pour modifier la vérité. 

Contrairement au célèbre Pegasus de NSO ou Predator d'Intelllexa, cet outil d'espionnage ne laisse pas d'empreinte numérique dans les appareils infectés. Un atout redoutable, que Hareetz a constaté en consultant des documents techniques avec l'aide d'un expert informatique. En somme, le produit parfait pour s'immiscer partout, sans bruit.