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Google Stadia : les marchés s’inquiètent pour Sony et Nintendo, moins pour Microsoft

La bourse de Tokyo s'est ouverte avec un message d'alerte pour Sony et Nintendo.

Il est assez clair que la GDC 2019, conférence dédiée aux développeurs de jeux vidéo, sera placée sous le signe de Google StadiaLe service de jeux vidéo en streaming annoncé par le géant de Mountain View a tout pour séduire, même si l'on ne connaît pas encore son business model et son catalogue de jeux : une infrastructure mondialisée, une intégration dans des services plébiscités par les joueurs (YouTube en première ligne) et une vision à long terme qui mêle puissance algorithmes, kits de développement et renouveau du jeu vidéo en ligne.

Si le projet aboutit, il pourrait effectivement faire mal à l'ordre installé des consoles de salon. Aujourd'hui, la bataille est jouée sur les exclusivités et on achète une console pour jouer à des jeux -- Nintendo a ses classiques toujours léchés et Sony a ses nombreuses exclusivités AAA. Ce déclencheur à l'achat d'une console pourrait disparaître si Google réussit son pari en séduisant des développeurs, avec un marché conséquent et des millions d'appareils déjà compatibles avec Stadia qui n'a besoin que de Chrome et d'une connexion internet.

La bourse de Tokyo sanctionne les géants japonais

Ces modifications, les actionnaires les ont bien comprises : en bourse, Sony et Nintendo se sont réveillés avec la migraine, perdant plus de 3 % à l'ouverture. Si Nintendo, qui n'a jamais fait comme tout le monde, peut compter sur ses exclusivités maison, Sony a tout intérêt à réagir très vite et à proposer sa vision d'avenir pour les consoles de salon -- car dans celle de Google, elles auront disparu.

En revanche, le troisième larron de la guerre des consoles ne semble pas inquiété le moins du monde par les annonces de Google. L'action Microsoft est même sur une tendance positive en préouverture en ce 20 mars 2019. Et en effet, cela s'explique assez simplement : Microsoft a déjà fait la transition de ses revenus vers le cloud, notamment grâce aux services Azure. Le géant de Redmond a même déjà avancé ses projets pour se lancer dans le jeu vidéo en streaming. De fait, qu'il s'agisse d'architecture technique, de modèles d'affaires ou d'envie, Microsoft semble bien plus avancé sur la voie du cloud gaming que Sony ou Nintendo.

Et c'est peut-être tout ce qui va compter dans les dix prochaines années : qui maîtrisera l'infrastructure réseau maîtrisera le marché.