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La 4G est une "priorité" pour Free, qui dévoile sa stratégie

Dans un document à destination des ses investisseurs internationaux, Iliad (Free) indique que la 4G est une priorité pour le nouvel opérateur mobile, qui mise notamment sur la réaffectation de la bande des 1800 Mhz, et la mise en vente de licences sur la bande des 700 Mhz.

A l'occasion de la publication de ses derniers résultats semestriels, qui montrent un bénéfice record pour Free, le groupe Iliad a tenu à rassurer les investisseurs sur sa stratégie alors qu'il est le seul opérateur mobile français à ne pas encore proposer la 4G en France. Dans un document publié sur son site internet (.pdf), Iliad assure que la 4G est "une priorité" pour l'opérateur, et avance les grands axes de sa stratégie.

Tout d'abord, Free indique que son réseau est déjà équipé d'antennes compatibles 4G, avec une technologie fournie par l'équipementier Nokia Siemens Networks (NSN). Par ailleurs, il rappelle qu'il bénéficie de 20 MHz dans la bande des 2,6 GHz, exploitables pour la 4G, et qu'il pourra en outre bénéficier d'une réaffectation de la bande des 1800MHz. Pour le moment, Free s'est opposé à l'exploitation des 1800 Mhz de la 2G par Bouygues Télécom, mais il sait que ses chances de victoire sont minces. Si l'exploitation des fréquences de la 2G pour la 4G est autorisée, Free pourra en bénéficier.

Enfin, et peut-être surtout, Free reconnaît explicitement miser sur l'attribution de fréquences dans la bande des 700 Mhz, que l'Arcep souhaite libérer au plus vite. Actuellement dédiée à la télévision numérique terrestre (TNT), la bande des 700 Mhz pourrait être libérée d'ici 2015. "Le timing est favorable", prévient Free auprès des investisseurs.

Par ailleurs, Free assure qu'il répondra bien à son engagement de couvrir 75 % de la population française d'ici janvier 2015, au besoin en misant sur des accords de partage du réseau, à l'instar de l'accord entre Bouygues et SFR"Le partage de réseau peut être une opportunité", estime Free. D'ores et déjà, l'opérateur estime couvrir la moitié de la population en 2G et 3G.