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Financer un projet de startup : des entrepreneurs racontent leurs expériences

Un des premiers défis nécessaires à la création d’une entreprise est la recherche de fonds. Quelles sont les solutions et ressources qui existent aujourd'hui pour accompagner les entrepreneurs et lesquelles sont les plus judicieuses ?

Cet article fait partie d'une série sur les entrepreneurs et les défis qui les attendent quand ils créent une startup, de la genèse à la pérennisation, en passant par le financement et les challenges techniques.

J’ai mon idée mais, maintenant, comment je la finance ? C’est sans aucun doute le passage le plus essentiel de la vie d’un entrepreneur. Car, sans argent, l’idée, si bonne soit-elle, restera à quai. Pour autant, il ne faut jamais voir la recherche de financement comme une fin en soi, mais davantage comme un besoin perpétuel. Plus d’argent, cela veut dire plus de ressources pour pouvoir pérenniser son projet, l’améliorer avec des investissements. Cela constitue une base solide pour avancer dans la bonne direction en évitant tout obstacle qui pourrait être évité par des finances saines.

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Mais trouver des fonds ne se fait pas en un claquement de doigt : c’est un vrai travail de recherche à mener, sachant qu’il faut d’abord s’assurer d’être en sécurité, de ce point de vue-là, dans sa situation personnelle. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à taper à un maximum de portes puisque l’argent peut réellement venir de partout tant que l’idée initiale est suffisamment bien réfléchie pour être susceptible de convaincre des personnes ou des groupes privés à investir dans son entreprise. Cinq anciens étudiants de l’ECE Paris nous racontent comment ils ont trouvé des fonds.

Un défi de tous les jours

Première chose à savoir : il existe tellement de solutions de financement qu’elles ne sont pas toutes adaptées à tous les projets. Il convient alors de les hiérarchiser et de les prioriser en fonction de ses réels besoins. De la même manière, une application mobile ne demandera pas les mêmes ressources qu’un produit physique nécessitant parfois des investissements lourds pour exister.

Un point que n’hésite pas à rappeler Alexandre Schreck, créateur d’une cigarette électronique adaptant automatiquement le niveau de nicotine, « C’est un véritable défi, surtout quand on construit un objet physique. » L’autre leitmotiv est le suivant : dénicher les arguments prouvant que l’entreprise a un potentiel et opter pour une communication efficace en amont.

Bien sûr, le financement peut-être vu comme un gros frein au départ, ce qui n’est pas totalement faux. Mais l’expérience montre que l’on peut vraiment demander à n’importe qui, y compris les personnes de son cercle proche. Généralement, c’est d’abord en allant chercher à proximité que l’on peut ensuite aller frapper à des portes plus éloignées, moins évidentes a priori. En effet, en prouvant qu’on a déjà récolté des fonds, cela donne des arguments pour aller en chercher ailleurs.

L’exemple parfait pour illustrer ce point est Kickstarter, une plateforme de crowdfunding, qui peut offrir du poids à son projet en prouvant que des clients futurs sont prêts à apporter leur contribution avant même le lancement du produit ou du service. Une sorte de test grandeur nature, en sommeThibault Louis-Lucas concède néanmoins, « C’est très dur de se financer là-dessus sans produit physique ni communauté. »

Quelles sources possibles ?

Du côté des sources de financement possibles, outre le cercle proche, y compris ses fonds propres, il convient de séparer les cibles publiques et privées. On peut tout autant demander de l’aide à l’État, via des subventions ou des aides plus personnelles (elles permettent de se dégager des revenus avant que l’entreprise ne soit rentable), qu’à la BPI (Banque Publique d'Investissement), via des bourses, qu’à des investisseurs, autrement appelés business angels, voire des entreprises. Il peut être conseillé de participer à des concours pour obtenir de la visibilité et gagner en pouvoir attractif. L’idée est bel et bien de ne se fermer aucune porte, en gardant à l’esprit la belle formule d’Aurélie Perruche, co-fondatrice de MaSpatule, « Tous les jours est un peu un défi. »

Pragmatique et ambitieux, Valentin Lecomte (Kuantom) tient à lutter contre l’auto-satisfaction, un véritable piège, « on ne se dit jamais qu’on a passé l’étape de financement car on a tous plus de projets : le financement n’est pas une fin en soi. » C’est pour éviter cet écueil qu’il est important de bâtir un business plan à long terme, avec des points réguliers pour voir où on en est et qui pense à des projets futurs pour gérer les investissements.

Le tout, sans oublier un élément essentiel et vital : la nécessité de se payer, empêchant la précarité de s’installer.

La mission de l’ECE Paris est de former des ingénieurs généralistes et high-tech, ayant l’expertise des grands secteurs d’activité, possédant une solide base scientifique pour s’adapter au futur technologique, sachant appréhender les réalités économiques et capables d’évoluer efficacement dans les entreprises et les organisations, dans un contexte national et international