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Des emails prouvent qu'Uber aurait pu éviter son bras de fer avec la Californie autour des voitures autonomes

Les échanges de mails entre Uber et l'autorité californienne qui délivre les permis de voiture autonome prouvent que l'entreprise aurait pu se conformer à la législation locale pour faire circuler ses voitures autonomes à San Francisco. À la place, elle a préféré se lancer illégalement, et s'est vue contrainte d'abandonner au bout d'une semaine.

Uber aurait pu tester légalement ses voitures autonomes en Californie s'il s'était conformé à la demande du Department of Motor Vehicles (DMV), l'autorité légale, au niveau de l'État, en charge des véhicules automobiles. C'est ce que révèlent les échanges de mails entre l'entreprise et le DMV, dévoilés par The Verge. À la place, Uber a préféré contrevenir à la législation en lançant ses 16 Volvo XC90 dans les rues de San Francisco au mois de décembre. L'expérience a tourné court, le DMC ayant révoqué leurs cartes grises au bout d'une semaine.

Le DMV avait pourtant demandé au préalable -- et à plusieurs reprises -- à Uber de solliciter le permis californien permettant de tester les véhicules autonomes, un prérequis indispensable en vigueur depuis 2014 et adopté par Google, Tesla ou encore Ford.

Mais Anthony Levandowski, vice-président des technologies avancées d'Uber et le responsable de la technologie, s'y sont refusés, affirmant que leurs voitures sans chauffeur n'étaient pas à proprement parler des véhicules autonomes selon la définition du DMV.  Un choix qui a déplu à l'autorité locale : « Aux yeux d'Uber, [leurs véhicules] n'étaient vraiment pas autonomes. Mais c'est nous qui décidons ce qui est autonome et, selon notre législation, [ces voitures] l'étaient. »

Stratégie de contournement ?

Pourquoi Uber a-t-il choisi de lancer ses véhicules à San Francisco en sachant pertinemment que le DMV finirait par mettre fin à ce déploiement ? The Verge souligne  que cela lui permettait de ne pas avoir à dévoiler le nombre de fois où le passager à bord du véhicule a dû reprendre le volant pendant le trajet comme le nombre d'accidents rencontrés, chacun de ces incidents devant être signalé sous 10 jours au DMV par les titulaires du permis.

Selon le New York Times, les voitures autonomes d'Uber auraient grillé 6 feux rouges pendant cette brève phase d'essai à San Francisco. L'entreprise a depuis déployé ses véhicules dans l'Arizona.