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ZeniMax veut interdire plusieurs jeux Oculus Rift qui réutilisent son code

ZeniMax n'en a pas fini avec Oculus : le développeur de jeu vidéo, qui a remporté son premier procès contre la société de Facebook spécialisée dans la réalité virtuelle, veut désormais lui interdire l'utilisation du code dérobé à son équipe. S'il obtient gain de cause, plusieurs jeux disponibles sur le casque Rift devraient être retirés de la vente.

La victoire judiciaire remportée au début du mois par le développeur de jeux vidéo ZeniMax contre Oculus, l'entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle rachetée par Facebook en 2014, n'était peut-être qu'un début. Alors qu'Oculus a été condamné à verser 500 millions de dollars de dommages et intérêts pour violation d'un accord de confidentialité, ZeniMax veut désormais aller plus loin en lui interdisant l'utilisation du code dérobé, ce qui pourrait entraîner l'arrêt de commercialisation de plusieurs jeux disponibles sur Rift.

ZeniMax s'est tourné vers le juge fédéral de Dallas pour cette nouvelle demande enregistrée jeudi 23 février. Oculus, qui avait annoncé sa volonté de faire appel, affirme par l'intermédiaire de sa porte-parole, Tera Randall, que sa stratégie reste la même à l'égard de la première décision qui présente « des failles juridiques et s'avère factuellement injustifiée ».

La plainte initiale de ZeniMax remonte à 2014, deux mois après le rachat d'Oculus par Facebook pour 3 milliards de dollars. La société accusait son ancien salarié, John Carmack, d’avoir dérobé son savoir-faire sur la réalité virtuelle pour le transmettre à son nouvel employeur, Oculus, en violation de son accord de confidentialité.

Une pression supplémentaire sur Facebook

À défaut de reconnaître l'accusation de vol de technologie portée par ZeniMax, la justice avait admis la violation de l'accord et reconnu l'utilisation illégale du code déposé par le développeur. Celui-ci en effet été fourni par Oculus à plusieurs développeurs et on le retrouve dans de nombreux jeux disponibles sur Rift -- comme sur le Samsung Gear VR.

En cas de victoire, plusieurs titres pourraient être interdits, ce qui représenterait un vrai coup dur pour le casque de réalité virtuelle d'Oculus, aux chiffres de vente potentiellement compliqués et dont de nombreux espaces de démonstration ont récemment fermé aux États-Unis à cause du manque d'intérêt du public.

Pour Mark Romeo, un avocat californien spécialisé dans la propriété intellectuelle, la décision judiciaire est très attendue : « [En cas de victoire de Zenimax] Facebook serait soumis à une pression énorme pour trouver un accord. »