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Martin Bouygues juge logique l'idée d'une fusion entre l'Arcep et le CSA

Martin Bouygues a estimé que la fusion de l'Arcep et du CSA était une perspective logique, au regard de la convergence entre contenant et contenu. Le PDG de TF1 et de Bouygues Télécom en a également profité pour décocher quelques flèches aux deux autorités administratives indépendantes, estimant que leurs décisions affectent fortement les activités de son groupe.

La perspective d'une fusion entre le CSA et l'Arcep pour donner naissance à une autorité administrative indépendante (AAI) aux compétences élargies ne laisse pas Martin Bouygues indifférent. Il l'a démontré encore cette semaine, lors de la présentation des résultats semestriels de son groupe. Rien d'étonnant pour le patron d'une entreprise qui regroupe notamment TF1 et Bouygues Télécom.

Si le rapprochement du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes nécessitera le franchissement de multiples obstacles, le patron de Bouygues considère qu'il y a "une logique" dans la démarche, au regard de la "convergence forte des technologies" qui accroît la proximité entre "contenant et contenu".

À supposer qu'un tel scénario voit le jour, Martin Bouygues espère que la nouvelle autorité administrative indépendante gagnera en "transparence". Le PDG n'est en effet pas particulièrement satisfait de la manière dont fonctionne le système actuel. Ou, plus exactement, il affirme ne "pas toujours très bien" comprendre le fonctionnement de l'Arcep et du CSA.

Martin Bouygues tacle le CSA et l'Arcep

Mais en réalité, cette incompréhension feinte cache de vives critiques concernant le choix de l'Arcep de valider l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile doté d'une licence 3G et la décision du CSA d'autoriser la création de nouvelles chaînes de télévision sur la TNT. Or, les mesures prises par les deux AAI viennent directement contrarier les plans de Bouygues, présent à la fois dans le secteur de l'audiovisuel et des télécoms.

"Quelles études d'impact ont été faites ? Est ce qu'il y en a eu ? Combien ont-elles coûté ? Qu'est ce qui est dedans ? Ce sont des informations qui devraient être largement publiées et les acteurs des métiers devraient avoir accès à ces informations avant, pour pouvoir s'exprimer. Là, rien ! Zéro !", s'est-il agacé, en référence à l'arrivée de Free Mobile. "On avait quand même des choses à dire", notamment sur la question de l'emploi.

"Même chose pour la télévision, quand on décide de créer de nouvelles chaînes. Quelles études d'impact ont été faites ? Je serais curieux de les voir !", avant de houspiller le comportement du CSA, qui "ne s'intéresse même pas tellement à ce qui nous arrive, et ne nous pose pas de questions sur nos prévisions à six mois".