La SNCF place des billes dans l'Hyperloop
Les esprits railleurs diront qu'elle ferait mieux de s'occuper d'équiper toutes ses rames de prises électriques ou d'accès au Wi-Fi, mais on ne pourra pas reprocher à la SNCF de voir loin.
Avec cet investissement, la SNCF pourrait garder un œil attentif sur la construction de l'avenir du train. Même s'il ressemble à un fantasme, l'Hyperloop n'est pas hors de portée sur le plan des technologies employées. On évoque d'ailleurs 2016 comme l'année de construction des premières voies de test et 2017 pour les premiers essais bien réels. Le concurrent d'Hyperloop Technologies, sobrement nommé Hyperloop Transportation Technologies, a d'ailleurs déjà évoqué en début d'année des projets européens : la Slovaquie pourrait lorgner sur cette technologie pour moderniser ses infrastructures.
Même si la SNCF se refuse à tout commentaire pour l'instant, on comprend très facilement la pertinence d'un tel investissement. Non, le Paris-Nice en 45 minutes à 1200 km/h n'est pas pour demain, mais on peut tout à fait imaginer qu'une liaison entre Paris et ses aéroports pourrait être développée en apprenant de cette technologie, réduisant ainsi drastiquement les temps de trajet à la sortie des avions.