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Orange et Bouygues ne sont toujours pas d'accord sur Bouygues Telecom

Orange et Bouygues n'ont pas réussi à se mettre d'accord dans les temps à propos du dossier Bouygues Telecom. Les deux entreprises s'accordent quelques jours de plus pour boucler les négociations.

Ce devait être aujourd'hui -- jeudi 31 mars - que les négociations entre Orange et Bouygues à propos du dossier Bouygues Telecom devaient s'achever pour de bon. En fin de compte, il n'en est rien. En effet, les deux entreprises ne sont pas parvenues à régler dans les délais les tout derniers détails de la vente de la branche du géant du bâtiment dans les télécommunications à l'opérateur historique.

C'est par un double communiqué de presse, l'un publié sur le site de Bouygues l'autre sur celui d'Orange, que les deux sociétés font le même constat. Les discussions « n'étaient pas suffisamment avancées », bien que celles-ci durent déjà depuis quelques mois. En conséquence, Orange et Bouygues s'accordent un nouveau délai, de quelques jours à peine, afin de boucler une bonne fois pour toutes ce dossier.

Bouygues annonce qu'il « se réunira donc avant la fin du week-end prochain afin de prendre une position définitive sur la poursuite de ce projet de rapprochement ». Orange ne dit pas autre chose. L'opérateur « réunira son conseil d'administration pour examiner le résultat de ces discussions d'ici le 3 avril 2016 prochain ». Ce sont donc les prolongations qui se jouent dans un match où il pourrait ne pas y avoir de vainqueur.

En effet, plusieurs obstacles demeurentLa part exacte que Bouygues pourra obtenir dans Orange en échange de sa filiale dans les télécoms n'est visiblement toujours pas réglée, et la valorisation de l'opération continue de faire débat. En outre, il y a la répartition des actifs de Bouygues Telecom (fréquences, installations, salariés, clients, boutiques) entre Free et SFR qui est absolument centrale.

L'ARCEP et l'autorité de la concurrence suivent en effet avec intérêt le dossier Bouygues Telecom. Afin d'avoir leur feu vert, il est capital que la cession d'actif se déroule bien et se fasse de façon équitable, de sorte qu'Orange ne devienne pas un acteur trop puissant sur le marché des télécoms. Autrement dit, il faut que Free et SFR restent assez forts pour que les conditions de concurrence dans ce secteur demeurent.

Or, c'est là que se trouve sans doute la grande inconnue. Même si toutes les parties sont d'accord sur la répartition des actifs, il n'est pas dit que l'autorité de la concurrence aille dans le même sens. Elle pourrait tout à fait réclamer des exigences supplémentaires ou vouloir des modifications sur le deal, au risque de le mettre en péril. Mais pour en arriver là, il faut déjà que Bouygues et Orange se mettent d'accord.