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FTTH : l'autorité de la concurrence favorable aux réseaux multi-fibres

L'arrivée de la fibre optique en France est un enjeu crucial pour plusieurs opérateurs. Estimé à 40 milliards d'euros, le déploiement de la fibre nécessite quelques aménagements. Dans un avis rendu hier, l'Autorité de la concurrence a validé le principe de la multi-fibres, plus avantageuse pour les consommateurs que la mono-fibre, défendue notamment par Orange.

Jusqu'à présent, sur le dossier de la fibre optique dans les zones denses françaises, il y avait deux écoles. D'un côté nous avions les défenseurs du principe des installations mutualisés multi-fibres, comme Free, et de l'autre nous retrouvions les partisans d'une solution supposée plus économique en privilégiant le mono-fibre, comme Orange. Saisie par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), l'Autorité de la concurrence vient de rendre son avis [PDF] concernant le déploiement des réseaux en en fibre optique.

C'est donc l'architecture multi-fibres qui a été préférée par l'Autorité de la concurrence. "Le recours à l'architecture multi-fibres constitue une opportunité unique de ne pas reconstituer de goulot d'étranglement sur la partie terminale des réseaux FTTH (Fiber To The Home - fibre optique à domicile), notamment au niveau des immeubles" explique l'Autorité. "Cette architecture offre les meilleures garanties en termes d'indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur".

Toutefois, si l'Autorité de de la concurrence a donné son aval à l'ARCEP, la recommandation du gendarme des télécoms aura tout de même besoin de l'accord de Bruxelles. Si les recommandations sont validées par les instances européennes, chaque opérateur aura l'obligation d'installer "systématiquement quatre fibres optiques par logement" dès qu'une demande de pose de fibre aura été demandée par un particulier.

Cette mesure vise à mettre en place un marché plus ouvert et plus souple en évitant la politique du "premier arrivé, premier servi" qui aurait favorisé sans aucun doute Orange, au regard de son statut d'opérateur historique. Selon l'ARCEP, cette solution est la moins mauvaise, puisqu'elle n'entraine qu'un surcoût de 5 % par rapport à l'architecture mono-fibre. L'entreprise de télécommunications avait en revanche estimé ce surcoût à 40 %, entrainant par ailleurs la privation de 5 millions de foyers de fibre optique.