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Aux États-Unis, les Uber des vols en avion ont du plomb dans l'aile

Cloner le principe d'Uber pour les vols en avion : une idée qui se heurte à un cadre juridique et économique strict. 

Après tout, si on peut partager une voiture, pourquoi ne pas partager un avion ? C'est précisément le concept que veulent défendre plusieurs startups comme FlyteNow ou Airpooler aux États-Unis. Ces entreprises prétendent mettre en lien des pilotes d'avion qui ont leur propre véhicule volant et des clients qui se montrent intéressés pour prendre place à bord et ainsi diminuer les frais de trajet (carburant, taxe d'aéroport...). Le public visé est assez spécifique : ces services s'adressent aux business men qui doivent se déplacer en urgence ou aux touristes qui souhaitent faire un petit week-end un peu plus loin que d'habitude.

Mais au pays des libres et des braves, l'administration fédérale en charge de l'aéronautique n'avait pas forcément apprécié que des pilotes d'avion privés deviennent d'un coup d'un seul des transporteurs de voyageurs. Car c'est une chose d'être pilote et de savoir faire voler un avion, c'en est une autre de pouvoir être accompagné, c'en est une troisième d'avoir l'autorisation de gagner de l'argent avec cette activité. La FAA avait donc banni ces vols non autorisés pour les pilotes ne disposant pas d'une licence qui leur autorisait de transporter des passagers dans un cadre commercial. Aujourd'hui, un tribunal de Washington a confirmé cette interdiction en répondant à l'appel formulé par FlyteNow : non, il ne s'agit pas d'un partage des coûts, mais d'une monétisation du transport aérien.

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Si vous vous demandez comment cela se passe en France, sachez que la société Wingly propose déjà ce type de service dans l'hexagone. Des pilotes renseignent des trajets qu'ils vont effectuer pour eux et proposent de compléter les sièges vides contre rémunération. Certains proposent également des survols touristiques d'une heure ou plus. L'offre n'est malheureusement pas abondante (14 vols disponibles à l'heure où nous écrivons ces lignes), mais les tarifs proposés ne sont pas exorbitants (une cinquantaine d'euros en moyenne).

En France, il faut une Licence de Pilote Privé (PPL) pour pouvoir transporter des voyageurs, le Brevet de base de pilote d'avion ne permettant que de voler seul et dans des conditions bien précises.