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Twitter s'enfonce en bourse faute de vision convaincante

Il était attendu comme celui qui allait enfin redresser Twitter, après des années de surplace. Mais force est de constater que l'effet Jack Dorsey n'a pas encore eu les effets escomptés. Le PDG de Twitter, qui a été officiellement confirmé dans ses fonctions début octobre, est toujours confronté au même problème : comment rendre le réseau social attractif et faire en sorte qu'il retrouve le chemin de la croissance ?

Car en bourse, Twitter va mal. Le site a enregistré une nouvelle contre-performance, avec un plongeon à 23,29 dollars par action. La valeur du cours flirte aujourd'hui avec son taux le plus faible depuis son entrée en bourse (21,01 dollars). Et la tendance n'est vraiment pas fameuse : sur les derniers mois, Twitter n'a cessé de reculer. Qu'il est loin le temps où le site se trouvait autour des 50 dollars, en début d'année !

Twitter, évidemment, ne reste pas les bras ballants. Le réseau social multiplie les initiatives pour convaincre les observateurs qu'il est encore capable de surprendre et d'innover. Et de gagner de l'argent. C'est pourquoi la publicité est généralisée aux non-inscrits, qu'il y a de la publicité ciblée, que le bouton « J’aime » a été déployé à la place des favoris et que les sondages sont apparus pour encourager l’interaction.

Mais les pistes explorées ne convainquent guère.

Soit parce qu'il s'agit que d'une reprise d'une fonctionnalité déjà existante chez la concurrence, et auquel cas les utilisateurs vont sans doute préférer l'original à la copie, soit parce que les idées mises sur la table risquent de dénaturer le service. On pense évidemment aux modifications sur le tri chronologique (de simples tests pour le moment) ou aux réflexions sur la fin de la limite des 140 caractères.