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En Tanzanie, le combat contre la malaria passe par les drones

Une université du Pays de Galles s'est associé à un programme visant à lutter contre la propagation de la malaria au Zanzibar. Des drones sont déployés sur plusieurs zones afin de cartographier les lieux où se concentrent les moustiques propagateurs de la maladie.

Le potentiel des drones pour répondre à des besoins médicaux fait régulièrement l'objet d'expérimentations. Récemment, un aéronef équipé d'échantillons de sang humain a notamment traversé le désert en Arizona lors d'un vol record de 260 km.

Dans l'archipel du Zanzibar, en Tanzanie, l'usage des drones est également envisagé dans une perspective médicale. Leur déploiement doit servir à lutter contre la malaria (ou paludisme), maladie infectieuse notamment propagée par certaines espèces de moustiques.

Andy Hardy, docteur au sein du département de géographie et de sciences humaines de l'Université d'Aberystwyth (Pays de Galles), mise sur les drones pour cartographier les plans d'eau, au sein desquels des moustiques représentant un risque viennent se reproduire.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=59&v=-pkmgpcNXFg

20 minutes pour couvrir 30 hectares

L'université prend ainsi part au Zanzibar Malaria Elimination Programme (ZAMEP), avec l'objectif d'envoyer des drones explorer les zones propices au développement de la malaria.

« En vingt minutes, un seul drone peut arpenter une rizière de trente hectares [ndlr : soit 300 000 m²]. Cette imagerie peut être traitée et analysée l'après-midi même afin de localiser et de cartographie les plans d'eau », fait observer le chercheur.

L'initiative mobilise des drones Phantom 3 de DJI, sur plusieurs zones de test au Zanzibar. Le soutien apporté par l'Innovation Vector Control Consortium (IVCC) au projet doit désormais permettre de nouveaux développements.

Ainsi, les images récupérées par les drones devraient être consultables sur des smartphones, afin de guider les équipes chargées de traiter les zones dangereuses à l'aide de larvicides. En intégrant les images capturées par les drones, les smartphones devraient aider les intervenants à suivre le déroulé des opérations.

Outre la cartographie des lieux, une autre perspective est envisagée : celle de diffuser les larvicides directement depuis les aéronefs, sur les zones à risque préalablement repérées.