Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Avec ambition, le géant chinois Tencent se lance dans la voiture autonome

Déjà inscrit au capital de Tesla, le conglomérat Tencent n'entend pas manquer l'appel de la voiture autonome. 

Alors qu'on lui a récemment prêté une envie de s'offrir Bluehole et son phénomène PLAYERUNKNOWN'S BATTLEGROUNDS, le géant de l'internet chinois Tencent a plutôt les yeux ailleurs. Le conglomérat n'a pas envie que le train de la voiture autonome lui passe sous le nez et a donc décidé de former une alliance avec d'autres entreprises pour faire évoluer les technologies de conduite afin de devenir un acteur majeur de ce marché de demain, d'abord dans la recherche et le développement. Sa puissance financière a de quoi lui garantir une force de frappe à nulle autre pareille, jusqu'à imaginer la production de ses propres véhicules à en croire South China Morning Post.

De plus en plus d'acteurs

Selon Chen Juhong, vice-président de Tencent, on verra des voitures autonomes dans les rues à l'horizon 2020. Autant dire que c'est demain. « Tencent entend concentrer tous ses efforts pour renforcer le développement des technologies d'intelligence artificielle utilisées dans la conduite autonome.  Nous voulons être un 'connecteur' pour aider à accélérer la coopération, l'innovation et la convergence industrielle », assure-t-elle vis-à-vis des ambitions sur un marché qui pourrait très vite peser 15 milliards de dollars et observer une croissance annuelle de 35 %.

En tout cas, Tencent, qui détient 5 % de Tesla, sait s'entourer. Dans son alliance, il peut notamment compter sur la présence de Sebastian Thrun, considéré comme le père de Google Car, Li Bin, fondateur de Nio (voitures électriques) ou encore Stefan Greiner, directeur du programme autonome chez Audi China. Sans oublier le soutien de BAIC (Beijing Automotive Group). « Dans cette nouvelle ère, seuls ceux qui s'allieront avec les autres pour construire l'avenir de la voiture survivront, tandis que ceux qui resteront dans leur coin pour continuer à faire des véhicules mourront » note Xu Heyi de chez BAIC, insistant sur la nécessité de travailler ensemble face aux enjeux immenses, notamment en matière de sécurité.

On notera que Tencent n'est pas le seul groupe chinois à s'y mettre. En juillet, Baidu a lancé la plateforme Project Apollo avec des partenaires comme Ford et Daimler. De son côté, Alibaba s'est lié à SAIC Motor pour développer des voitures connectées à internet.