Et si vous profitiez de votre jour férié pour faire quelques travaux manuels numériques ? Aujourd’hui, nous vous proposons de créer un bot Twitter rudimentaire.

Twitter est un réseau social pour les humains, mais il arrive qu’il soit fréquenté par des bots. Souvent, ces petites créatures de code parviennent à être plus drôles que leurs créateurs ou que les utilisateurs du réseau. Si vous souhaitez faire un bot rudimentaire qui va raconter de petites histoires ou compiler des mots pour faire des blagues, une solution qui ne demande que très peu de connaissance technique existe : Cheap Bots Done Quick.

Ce petit service conçu par v21 au design brut de décoffrage est basé sur JSON et Tracery et exploite les fonctions d’écriture de l’API de Twitter. Nous l’avons utilisé pour créer un bot nommé FrTechDisrupt, qui, grosso modo, crée des idées de startups en prenant les mots-clefs correspondant à la description des meilleures startups sur Terre. Toute ressemblance avec une startup existante serait parfaitement involontaire. C’est lui qui nous sert de base pour ce tutoriel.

Lier un compte Twitter à CBDQ

C’est l’étape la plus simple. Il vous faut un compte Twitter que vous allez lier à Cheap Bots Done Quick. Il vous suffit de le créer, de valider le mail associé au compte pour avoir accès à l’API et de l’associer sur la page du service. Une fois que c’est fait, vous aurez accès au petit éditeur qui vous permet d’écrire avec Tracery.

Ajouter des variables

Tracery est très simple à appréhender et sa logique ne vous demandera pas beaucoup d’effort.

  • Origin : dans Cheap Bots Done Quick, la ligne qui commence par « origin » est celle qui se chargera d’envoyer votre message. C’est là que vous structurerez la grammaire de votre phrase. Vous pouvez écrire une phrase en toutes lettres pour commencer et voir ce que cela donne. Ne touchez pas à la forme de cette ligne.
  • Énoncer des variables : pour créer une variable, il vous suffit de mettre son nom entre # dans origin. Vous pouvez par exemple remplacer votre phrase initiale dans origin par #nom# #verbe# #adjectif# #complément#.
  • Définir les variables : c’est bien beau d’avoir une structure, encore faut-il mettre des choses dedans. Pour définir ce que contient une variable, il vous suffit d’ajouter une ligne qui aura cette forme : « NomDeLaVariable »: [« nom1 », « nom2 », « nom3 »],
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Code complet de FrTechDisrupt

  • Vous pouvez sans aucun mal intégrer une variable dans une variable comme dans notre exemple où nous avons ajouté des adjectifs féminins et masculins appelés par les noms communs, eux-mêmes appelés par la phrase.

Attention à toujours bien respecter la syntaxe : le dernier item d’une liste entre crochets n’est pas suivi par une virgule, tout comme la dernière phrase de la variable. La moindre petite erreur entraînera l’impossibilité d’exécuter le script. Quelques paramètres sont modifiables directement sur le site, comme la fréquence à laquelle CBDQ doit publier sur le compte Twitter ou sa réaction en cas de mention.

Les utilisatrices et utilisateurs plus avancés pourront aller plus loin avec la sauvegarde de données et l’appel de ces sauvegardes à des points spéciaux de la syntaxe. Jusqu’à créer des histoires complètes générées à partir d’une base de données de votre choix.

Un cadeau à celui ou celle qui nous disrupte en générant des articles de Numerama.


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