La plateforme de crowfunding Kickstarter veut venir en aide aux projets hardware qui échouent sur sa plateforme. Son nouvel outil, le Hardware Studio, offre aux créateurs un accompagnement, de la conception du prototype jusqu’à sa production.

Des pistes cyclables d’avant-guerre, un bureau effaçable, un capteur pour iPhone qui calcule la pollution… La plateforme Kickstarter fourmille de projets technologiques, et a joué un rôle indéniable dans la démocratisation du financement participatif. Mais sur la quantité de projets hardware inscrits sur sa plateforme, certains ne verront jamais le jour faute de contributions — et après plusieurs scandales et autres arnaques.

Pour aider les développeurs à lancer plus efficacement leurs campagnes de crowfunding, Kickstarter vient de lancer un nouveau service à leur attention, intitulé Hardware Studio. En partenariat avec Dragon Innovation et Avnet, le programme doit aider les entrepreneurs à préparer au mieux leur arrivée sur Kickstarter.

Yankee Strickler, le CEO de Kickstarter. / CC Flickr Rex Hammock

Yankee Strickler, le CEO de Kickstarter. / CC Flickr Rex Hammock

Un plan de fabrication en amont

« Ensemble, nous pouvons vous aider à préparer votre projet, du prototype à la production. Vous aurez accès à des connaissances et une expertise pour vous aider à concevoir votre produit, et élaborer un plan de fabrication intelligent avant de partager votre projet avec le reste du monde sur Kickstarter », annonce le site de ce Hardware Studio.

9 % des contributeurs ne reçoivent jamais leur récompense

Selon une analyse de l’Université de Pennsylvanie, qui se revendique indépendante de Kickstarter, 9 % des contributeurs ne reçoivent pas leurs récompenses. L’étude ne dit pas quels sont les projets qui ont réellement vu le jour ; néanmoins, on peut supposer que cette incapacité à livrer se double de conséquences pour les créateurs — qui ont sans doute investi des sommes importantes pour concevoir leurs produits.

L’ADN de Kickstarter n’en reste pas moins le principe de l’inconnue quant à l’issue de la campagne de financement participatif. « C’est le pouvoir incroyable de Kickstarter, qui finit souvent par poser des challenges, note Yancey Strickler, son CEO. C’est un challenge de rêve, mais cela ne le rend pas plus facile pour autant. »


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