AVG, Kaspersky, F-Secure... : la CIA juge la faiblesse des antivirus avec ironie
Comment les cyberespions de la CIA considèrent nos systèmes de sécurité informatique ?
Dans les documents du Vault 7, publiés récemment par Wikileaks, les espions ont écrit des commentaires à la fois drôles et troublants. En effet, les agents n'ont que peu de difficulté à contourner les antivirus des ordinateurs.
Par exemple, la CIA a noté qu'elle utilisait un moyen « trop bien » pour éluder le système antivirus d'AVG. Face à ce commentaire, Ondrej Vlcek, le CTO d'AVG, affirme qu'il s'agit d'un problème technique ancien car, selon lui, le document date d'« il y a quelque temps ». Kaspersky a utilisé la même excuse pour justifier les défaillances de ses antivirus.
Comodo et Bitdefender, des adversaires costauds selon la CIA
Avira a été jugé simple à contourner. L'entreprise allemande rassure ses clients, en disant avoir récemment réparé et mis à jour son système. Mais, selon les agents de la CIA, le plus facile à tromper a été F-Secure, un logiciel développé par une entreprise finlandaise : « C'est un produit bas de gamme qui présente une difficulté minimale. »
Contrairement à cela, Comodo a été loué pour sa résilience et ses mesures de sécurité : « C'est un casse-couille. Il détecte littéralement tout, jusqu'à ce qu'on lui dise de ne pas le faire. » Mais en ce qui concerne la version 6 de Comodo, qui a été lancée en 2013, les agents évoquent une défaillance technique gigantesque nommée « le trou béant de la mort ». Enfin, le grand « gagnant » des antivirus, selon les cyberespions, est ... Bitdefender. Ce système de sécurité, conçu par une entreprise roumaine leur donnait beaucoup de fil à retordre.