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Facebook sévit contre le partage illégal de musique sur ses pages

Le réseau social américain a supprimé neuf groupes de partage illégal de musique à la demande du BREIN, un groupe néerlandais de lutte contre le piratage.

Le BREIN  vient de remporter une nouvelle victoireFacebook a supprimé neuf groupes de partage de musique illégal à la demande du groupe de lutte anti-piratage néerlandais, qui représente des géants de l'industrie américaine (20th Century Fox, Sony Pictures, Walt Disney Studios...) comme une multitude d'entreprises locales. Il s'est félicité d'avoir obtenu gain de cause contre « ces groupes contenant des liens vers des fichiers illégaux hébergés sur des services cloud » tout en rappelant que « le partage de fichiers pirates représente à lui seul une violation de la loi ».

Le BREIN, farouche défenseur du droit d'auteur

Le BREIN est un habitué de telles demandes : en 2015, il avait notamment attaqué Torrents Time, successeur annoncé de l'outil de streaming Popcorn Time, quelques jours seulement après son ouverture. Début 2016, BREIN avait aussi trouvé un accord avec l'administrateur d'un groupe pirate Facebook, qui avait consenti à arrêter ses activités et à payer une amende de 7 000 euros (au lieu des 50 000 euros encourus en cas de condamnation).

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Le réseau social a déjà supprimé, en début d'année, plusieurs communautés de partage illégal, toujours à la demande du BREIN. Le partage de fichiers pirates s'est propagé sur Facebook depuis l'implémentation d'un système de pièces jointes, en 2012, censé faciliter les usages des amis, familles et autres étudiants. Jusque-là, les internautes se tournaient essentiellement vers des forums spécialisés pour trouver leur musique.

Reste à savoir comment le BREIN compte lutter plus efficacement à long terme contre ce piratage : la disparition des groupes étant invariablement suivie de leur réapparition sous un autre nom ou une autre forme. En France, où le phénomène de partage illégal sur le réseau social se fait plus rare, la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), assure les mêmes missions de surveillance que son homologue des Pays-Bas.