Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

L'impression 3D peut-être nocive pour la santé

Des chercheurs américains et français ont publié une étude qui démontre l'importance des dégagements de particules fines et d'émissions de composés organiques volatiles potentiellement dangereux pour la santé, lors de l'utilisation d'une imprimante 3D.

Même si les imprimantes 3D semblent déjà être passées de mode et être désormais réservées à un public de connaisseurs, certains chercheurs s'inquiètent encore des possibles effets nocifs pour la santé des extrudeurs qui viennent déposer du plastique fondu couche après couche, jusqu'à l'obtention de l'objet final. C'est notamment le cas de chercheurs de l'Institut de Technologies de l'Illinois, de l'Université du Texas, et de l'École des Ingénieurs de la ville de Paris.

Parham Azimi, Dan Zhao, Claire Pouzet, Neil E. Crain, et Brent Stephens ont ainsi publié dans le journal Environmental Science & Technology une étude qui compare les émissions de nanoparticules et de composés organisés volatils (COV) dans l'air, en utilisant 5 imprimantes 3D différentes, et jusqu'à 9 types de filaments différents.

Les imprimantes testées étaient les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini, et Makerbot Replicator 2X. En fonction des capacités de chacune, les chercheurs ont testé des filaments de type ABS ou PLA, en blanc ou en couleur, ainsi que des filaments plus originaux comme du nylon semi-transparent, de l'imitation bois, de l'imitation brique, ou encore de l'imitation de verre.

Leurs résultats montrent une variation conséquente d'émissions en fonction de l'imprimante et surtout du type de filament choisi, avec des taux parfois 20 fois supérieurs aux maximums recommandés. Les COV émis en plus grande quantité comprenaient notamment du styrène présent dans les plastiques ABS, alors qu'il est considéré comme un possible cancérigène par le Centre international de la recherche sur le cancer.

Ils en concluent que des travaux doivent être menés pour améliorer la sécurité sanitaire de l'impression 3D, en particulier lorsque les imprimantes 3D sont utilisées dans de petits bureaux mal aérés, comme c'est souvent le cas chez les amateurs. Ils suggèrent aussi que les fabricants systématisent les parois qui permettent de limiter la diffusion des composés dans l'air, et équipent leurs imprimantes de systèmes de filtration.