Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Google bannit l'appli Podcast Addict pour « contenu sexuel »

Google a supprimé de sa boutique d'applications Android l'appli Podcast Addict, qui était massivement utilisée pour s'abonner à des podcasts. Elle aurait donné accès à des images à caractère sexuel, ce que conteste l'éditeur français.

Google n'ayant pas véritablement de (bon) équivalent d'iTunes pour écouter des podcasts et s'y abonner, beaucoup d'utilisateurs se retranchent derrière des applications tierces, qui tentent d'offrir un service équivalent grâce aux bons vieux flux RSS. Sur Google Play, la plus populaire était française. C'était Podcast Addict, téléchargée plus de 4 millions de fois, avec une note de 4,6 sur 5. « C'était », car Google a décidé de la supprimer.

Selon l'auteur de l'application, la firme de Mountain View aurait trouvé que l'application violait la clause du contrat d'utilisation de Google Play qui interdit d'y diffuser des applications Android qui présentent du contenu « sexuellement explicite ». Mais comme le veut la politique fort transparente de Google, aucun détail de l'accusation n'est donné qui permettrait à la défense de se former.

podcastaddict

Selon les règles de Google, « tout contenu pornographique ou sexuellement explicite, ainsi que la plupart des références à la nudité sont interdits sur Google Play. En règle générale, le contenu à caractère sexuel n'est pas autorisé. Cela inclut les images, les titres, les descriptions et autres contenus sexuellement explicites ou érotiques. De même, tout contenu faisant la promotion de l'inceste ou de la bestialité est interdit ».

Mais en tant que gestionnaire de podcasts, Podcast Addict ne diffusait lui-même aucun contenu et donnait simplement accès à ce qui est proposé sur le Web, avec notamment l'image associée au podcast, diffusée par le podcaster lui-même. « Ça veut dire que n'importe quel navigateur Web devrait être banni aussi », se lamente l'éditeur Xavier Guillemane, pour qui le préjudice financier est potentiellement très important. même si l'application vivait essentiellement grâce aux dons des utilisateurs.

L'application était particulièrement populaire aux États-Unis, et enregistrait 500 000 utilisateurs chaque jour, avec plus d'un million d'épisodes de podcasts écoutés.

Certes, Google propose d'uploader une nouvelle version de l'application débarrassée du prétendu contenu sexuel. Mais l'éditeur le fait alors à ses risques et périls. « Toutes les violations [du contrat] sont gardées en mémoire. Des suspensions additionnelles de cette nature peuvent résulter dans la fermeture du compte développeur, et une possible enquête pour fermer les comptes Google liés. Si votre compte est fermé, les paiements cesseront et Google pourra récupérer auprès de vous les paiements de toute vente passée et/ou des coûts associés à de tels paiements », menace en effet le courriel de Google.

https://twitter.com/PodcastAddict/status/687978015498866688

Si Google a décidé de supprimer Podcast Addict, c'est sans doute parce qu'il propose un annuaire de podcasts, triés par ordre de popularité. Certainement qu'au moment d'un contrôle de l'application par les équipes de Google, l'un des podcasts affichés présentait une image d'être humain nu.

https://twitter.com/PodcastAddict/status/687994131533197312