Un an après les attaques DDOS qui ont affecté le fonctionnement du Xbox Live et du PlayStation Network pendant Noël, de nouvelles menaces ont été lancées contre les deux plateformes.

Les fêtes de fin d’année vont-elles se transformer en véritable cauchemar pour les joueurs fréquentant le Xbox Live et le PlayStation Network ? C’est la question qui peut se poser au regard des menaces récentes formulées sur Twitter à l’encontre des deux plateformes de jeux vidéo gérées par Sony et Microsoft.

Ainsi, on peut lire sur le réseau social qu’un compte dénommé Phantom Squad affirme que ces deux services sont insuffisamment protégés pour résister à des attaques. Il prétend au passage que les deux sociétés ne font aucun effort pour améliorer la sécurité, alors qu’elles dégagent des « millions de dollars » en profit.

https://twitter.com/PhantomSqaud/status/676975878224650244

https://twitter.com/PhantomSqaud/status/677245840512016384

https://twitter.com/PhantomSqaud/status/677246314950746112

Signalé par The Register, le compte Phantom Squad est-il crédible dans ses menaces ?

L’ombre de Lizard Squad

En tout cas, le style rappelle le collectif Lizard Squad, qui s’était fait une spécialité de revendiquer des attaques par déni de service (DDOS) contre des services de jeux vidéo, du PlayStation Network au Xbox Live, en passant par Battle.net, sans oublier les jeux vidéo Destiny et League of Legends et le site Machinima, dédié à la rediffusion en streaming, pour ne donner que quelques exemples.

Le collectif Lizard Squad avait l’an dernier annoncé sa dissolution mais n’avait visiblement pas cessé ses activités ensuite. Les graves incidents rencontrés par le PlayStation Network et le Xbox Live pendant la période de Noël avaient donné lieu à des compensations de la part des deux constructeurs. L’enquête visant à déterminer l’origine des attaques DDOS avait débouché sur des arrestations au Royaume-Uni.

2015 sera-t-elle une réédition de l’année précédente ?

Toute la question est de savoir si Sony et Microsoft sont mieux préparés cette année. Car il faut le rappeler : l’opération survenue l’an passée avait nui aux deux plateformes pendant plusieurs jours autour de Noël, causant non seulement des dégâts d’image de marque et affectant aussi les affaires des deux entreprises, qui ont dû offrir des rabais et des extensions d’abonnement et revoir la solidité de leurs infrastructures.

Une chose est sûre : il ne sera pas bien difficile à Phantom Squad de mettre ses menaces à exécution. Les attaques DDOS, qui consistent à submerger un serveur avec une quantité massive de requêtes, ne demandent pas des compétences de haute volée en informatique. Des logiciels permettent très vite d’opérer des opérations contre des sites web, afin de les rendre inaccessibles pendant quelques heures, voire quelques jours.

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