Profits, impôts, LLC : Mark Zuckerberg s'explique sur son entreprise de charité
On ne pourra pas l'accuser d'éviter le débat.
Concernant le choix d'une entreprise plutôt que d'une fondation pour son initiative, il confirme ce que les statuts américains laissaient entendre : « Une LLC nous permet de financer des associations à but non lucratif, investir dans des entreprises privées et participer aux débats politiques, en gardant à l'esprit que le but global de tout cela est d'avoir un impact positif sur les domaines qui en ont le plus besoin ». Une fondation n'a pas la possibilité de faire tout cela ou doit passer par des formalités administratives très lourdes pour un résultat incertain. Il a également confirmé que tous les profits seront réinvestis pour faire avancer les missions de la CZI.
Au sujet des impôts, puisque beaucoup l'ont accusé de mettre l'argent de ses parts hors de Facebook pour le défiscaliser, il confirme que le régime choisi n'ouvre pas son entreprise à une quelconque réduction. « Nous aurions pu recevoir une réduction d'impôts immédiate si nous avions créé une fondation plutôt qu'une LLC. Et comme tout le monde, nous paierons des impôts sur les ventes des parts (capital gain taxes) quand des parts de la LLC seront vendues par la LLC », affirme-t-il. Ce qu'il cherche avant tout, c'est la flexibilité : être capable d'agir où il l'entend et comme il l'entend dans les domaines de l'éducation, de la santé des sciences en général ou de l'accès à Internet.
Quel programme pour la suite ? Zuckerberg n'en parle pas encore mais une page Facebook a été ouverte pour communiquer sur les prochaines actions de la CZI.