Le challenge lunaire de Google prend plus de temps que prévu
L’actualité de Google en cette fin d’été est des plus riches, pour le meilleur — la sortie en France du Google Home — comme pour le pire — l'embarras après la sortie du mémo sexiste de l'un de ses ex-employés.
Souvenez-vous : en 2007, Google lançait une compétition auprès d’entreprises afin qu’elles organisent la première mission d’exploration privée sur la Lune. La deadline était originellement prévue en 2012, avant d’être repoussée trois fois, pour finalement être fixée au 31 mars 2018.
De nouvelles récompenses pour les participants
Les participants étaient à l’origine 29, il n’en reste aujourd’hui plus que 5 : SpaceIL, une société israélienne, Moon Express pour les USA, TeamIndus, une ONG indienne, HAKUTO, une équipe japonaise, et enfin Synergie Moon, un groupe international. Tous ont développé leur propre vaisseau spatial et ont maintenant un peu moins d'un an pour réussir les défis lancés par Google.
Car depuis que le concours a été repoussé à de multiples reprises, la récompense prévue pour le grand gagnant a évolué. Le prix principal est passé de 20 à 30 millions de dollars pour celui qui arrivera à faire parcourir à une sonde un chemin de 500 mètres sur le sol lunaire, le tout filmé en HD.
Au vu de la difficulté du projet, Google a rajouté quelques lots de consolation, comme le Lunar Arrival Milestone, un prix de 1,75 million de dollars pour les groupes qui arriveront à mettre leur fusée en orbite lunaire, même s'ils n’arrivent pas à atterrir. Le Soft Landing Milestone récompensera, lui, les groupes ayant réussi à poser leur engin sur la surface de la Lune, avec une somme de 3 millions de dollars.
Des nouveaux prix pour motiver les entreprises, qui ont donc jusqu’au 31 mars 2018 pour remplir leurs objectifs. Mis à part si Google décide, encore une fois, de décaler sa deadline.