SpaceX a réussi un nouveau lancement le samedi 3 juin. Le Falcon 9 qui a transporté le vaisseau Dragon est correctement redescendu sur Terre. Le Dragon, lui, avait déjà été utilisé en 2014.

Samedi 3 juin 2017, un Falcon 9 s’est envolé dans le ciel depuis le Kennedy Space Center. Après avoir amené le vaisseau Dragon en orbite, la fusée s’est posée tranquillement sur le sol de Floride. C’est la onzième fois que SpaceX parvient à ramener un lanceur sur Terre dans des conditions qui permettent sa réutilisation.

Ce succès, Elon Musk le considère comme une nouvelle routine. Le fondateur de SpaceX s’est exprimé à la suite du lancement réussi : « On commence à trouver cela normal de réutiliser des fusées. Bien. C’est déjà le cas pour les voitures et les avions et c’est comme cela que cela devrait être pour les fusées ».

Au-delà de la performance technique, la capacité de réutiliser des fusées est surtout un avantage stratégique du point de vue économique. En effet, il ne faut pas avoir fait beaucoup de finance pour voir l’avantage qu’il y a à récupérer un appareil technologique extrêmement coûteux pour faire plusieurs lancements : comme le souligne le fondateur de SpaceX, on imagine mal devoir changer d’avion à chaque décollage.

Cette capacité à récupérer les fusées est l’un des points clefs de la stratégie SpaceX, non seulement pour réduire les coûts des missions comme celles effectuée ce week-end par le Dragon, mais également pour permettre d’industrialiser des voyages à plus longue distance, comme ceux que Musk imagine déjà en direction de Mars.

Deux lanceurs SpaceX.

Deux lanceurs SpaceX.

Et dans le cas de ce lancement précis, la récupération était double : le Dragon utilisé lors du lancement était le même vaisseau qui avait été lancé en 2014 vers la station spatiale internationale, transportant 2,5 tonnes de cargo. Bien joué, SpaceX.


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