Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Donald Trump aimerait voir un Américain sur Mars avant de quitter la Maison Blanche

Donald Trump s'intéresse à Mars et trouve la perspective d'aller sur la planète rouge tout à fait réjouissante, surtout si les États-Unis mènent la danse. Mais les désirs du président américain ne collent pas tout à fait avec le calendrier actuel...

C'est à se demander si Donald Trump lit les lois qu'il promulgue. Voire s'il sait lire, tout simplement. Car le président des États-Unis ne semble pas du tout au courant que la Nasa a établi les grandes lignes d'un calendrier qui doit lui permettre, d'ici une quinzaine d'années, d'entreprendre un voyage habité vers Mars. C'est en tout cas ce qui est ressorti d'un échange assez surréaliste avec des astronautes.

Le verbatim de la conversation est rapporté par le Washington PostAlors que Donald Trump félicitait Peggy Whitson, la commandante de la station spatiale internationale, pour avoir battu le record du nombre de jours cumulés passés dans l'espace pour un astronaute (le record mondial étant détenu depuis 2015 par un Russe, Guennadi Padalka), le locataire de la Maison Blanche a évoqué Mars :

Si Donald Trump est élu pour un second mandat, il quittera le pouvoir en 2025.

Comme le pointe le Washington Post, il n'est pas impossible que Donald Trump n'ait fait que plaisanter et dans ce cas il n'y a pas matière à s'alarmer. Si c'est ne pas le cas, ça en dit long sur les connaissances du président américain sur ce que fait la Nasa. Car il ne s'agit pas ici d'un petit programme obscur qui occupe deux techniciens et trois ingénieurs mais d'une aventure spatiale devant amener l'homme sur Mars.

Une aventure spatiale qui ingère accessoirement des milliards de dollars. Le seul développement du Space Launch System (SLS), qui sera le lanceur spatial lourd de la Nasa, a un coût qui est évalué à 35 milliards de dollars.  Et à mesure que l'échéance se rapprochera, toujours plus de ressources, de temps et d'argent devront être injectés dans le projet afin que tout se passe bien.

Rappelons que le Congrès des États-Unis a adopté à l’unanimité un texte de loi qui fixe la décennie 2030 comme échéance pour atteindre la planète rouge. Adoptée en mars, la loi demande à la Nasa d’établir une feuille de route pour faire en sorte qu’une mission puisse avoir lieu en 2033. Il reste toutefois à décider si ces missions humaines se contenteront de passer à proximité de Mars ou si elles iront à sa surface.