Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

La Chine annule la construction d'une centaine de centrales à charbon

Le gouvernement chinois a décidé d'annuler la construction de 103 centrales à charbon. Cette décision est conforme à la nouvelle politique chinoise environnementale, qui vise à réduire ses émissions polluantes.

La Chine a récemment annoncé avoir annulé la construction de 103 centrales à charbon, qui auraient représenté une production électrique de 120 GW. Les centrales, particulièrement polluantes, devaient être installées dans 13 régions chinoises riches en charbon, situés au Nord et à l'Ouest du pays.

Cette opération s'inscrit dans la lignée de la nouvelle politique environnementale de la Chine, inaugurée avec son engagement à la COP21 de Paris et encouragée par la récente aggravation de ses problèmes de pollutionLe pays produit actuellement 920 GW d'électricité avec ses centrales à charbon existantes, mais il souhaite respecter un plafond de 1 100 GW d'ici 2020.

Une limite qui reste élevée si on la compare avec la capacité actuelle des centrales à charbon des États-Unis, d'une quantité 3 fois inférieure (à presque 305 GW).

Cette annulation soudaine ne fait pas que des heureux. Plusieurs centrales étaient en construction depuis des années, comme l'explique Lin Boqiang, chercheur à l'Université de Xiamen : « Plusieurs projets sont en cours depuis 10 ans, et se trouvent soudainement annulés par décision gouvernementale. C'est difficile de persuader les autorités locales de les abandonner. »

De leur côté, les compagnies nationales d’électricité possèdent toujours une influence considérable dans le pays et préfèrent conclure des partenariats avec des centrales à charbon. Mais la Chine s'oppose avec force à ces tentatives d'obstruction, en réalisant un fichier très précis pour chaque centrale éliminée -- comme par exemple le nom de ses responsables -- pour mieux gérer la situation. L'Empire du milieu avait aussi affirmé vouloir investir 360 milliards de dollars dans la construction de centrales à énergie renouvelable.

Pour Lauri Myllyvirta, membre de Greenpeace, le changement progressif de politique de la Chine est encourageant : « Même si elle a encore un long chemin à parcourir, l'aspect à retenir, c'est que la Chine a beaucoup progressé au cours de ces dernières années»