Renault-Nissan prévoit de commercialiser dix voitures intégrant des technologies de conduite autonome d’ici 2019.

Cette fois, c’est parti. La technologie de conduite autonome, qui permet à une voiture de se déplacer seule sur la route sans la participation du conducteur, va commencer se diffuser parmi les futurs véhicules qui seront commercialisés au cours des cinq prochaines années. En tout cas, chez Renault-Nissan. Les deux sociétés, alliées dans l’industrie automobile, ont en effet précisé leur feuille de route jusqu’en 2020.

Au cours des quatre prochaines années, plus de dix modèles de voiture intégrant des outils de conduite autonome seront lancés aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Chine. Les deux constructeurs assurent que ces technologies seront installées sur des voitures pour le grand public, c’est à dire à un « prix abordable ». Les automobiles les plus luxueuses ne seront donc pas les seules à en bénéficier.

Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à voir apparaître des voitures Renault-Nissan apparaître dès 2016. La technologie de conduite autonome, qui est encore en développement, sera intégrée progressivement.

Renault-Nissan prévoit trois phases : 2016, 2018 et 2020.

Pour commencer, il y aura d’abord des véhicules capables de se maintenir seuls sur une voie. Ceux-ci pourront gérer une circulation dense sur voie rapide, du déplacement en « accordéon » (alternance de phases de ralentissement et d’accélération) jusqu’à la formation d’un vrai embouteillage. Ces voitures sont prévues pour cette année.

Deux ans plus tard, Renault-Nissan prévoit de lancer des automobiles capables de gérer plusieurs voies de circulation, toujours sur voie rapide. Concrètement, la technologie embarquée permettra au conducteur de voir son auto changer de voie toute seule, en fonction de ce qui est détecté aux alentours.

2020 marquera l’arrivée de la conduite autonome en ville, selon Renault-Nissan. Là, il s’agira de gérer les intersections. Il s’agit clairement de la phase la plus compliquée à mettre en œuvre, puisqu’il faut gérer les voitures venant d’en face et des côtés, mais également d’autres cas de figure : piétons, cyclistes, etc.

Le cap fixé par Renault-Nissan n’est pas neuf. Il avait été donné une première fois l’année dernière par le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Et ce même calendrier nous avait été esquissé il y a quatre ans, lors de notre enquête en 2012.


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