La maison d’édition Millarworld, propriété de Netflix, publie son premier ouvrage depuis le rachat par le nouveau géant d’Hollywood. En vue d’une future adaptation potentielle si le succès le justifie ?

En août dernier, Netflix, champion du streaming vidéo, rachetait Millarworld, une maison de l’édition de l’ancien monde du divertissement.

L’entreprise fondée en 2004 par Mark Millar, auteur phare des grandes maisons comme Marvel et DC, trouvait alors un acquéreur solide pour survivre dans un secteur peu rémunérateur.

Les tirages papier pourraient continuer longtemps, à condition que Netflix obtienne en retour de nouvelles histoires pour son service vidéo.

The Magic Order

La première phase de cet accord se traduit ce mois-ci par la première publication d’un comicbook par Netflix. La firme de Reed Hasting a ainsi embauché un dessinateur et une équipe pour fournir à l’auteur le nécessaire en vue d’une publication.

Il signe là une nouvelle franchise appelée The Magic Order. Et si Netflix semble attacher autant de soin à publier et vendre les livres de Millarworld, alors même qu’il s’agit d’un business peu rémunérateur, certains pensent qu’il s’agit d’un moyen d’éprouver des concepts en vue d’adaptations futures.

En effet, le nouvel acteur de Hollywood ne peut s’attaquer aux franchises les plus connues de la maison d’édition, ces dernières étant déjà sous contrat, comme Kingsman. Mais il compte utiliser ces publications comme des véritables tests pour de nouvelles franchises. Le succès, même relatif face aux ventes d’un Marvel, d’une série écrite par M. Millar pourrait ainsi appeler une série ou un film original.

Netflix

Netflix

Au Guardian, l’auteur expliquait après le rachat de sa maison d’édition qu’il ne comptait désormais plus travailler pour Marvel, mais « être Marvel ». D’ici là, c’est sa base fidèle de lecteurs qui feront et déferont les perspectives d’adaptation sur Netflix de ses nouvelles franchises.

Homme de concepts, et prolixe créateur de personnages, Mark Millar disposera jusqu’à un projet audiovisuel des coudées franches et des moyens de l’entreprise pour réaliser ses fantasmes sur papier.

Source : Montage Numerama

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