Découvrez chaque semaine un jeu de société que nous avons sélectionné pour vous (avec amour et passion). Cette semaine, c’est Lumens qui est à l’honneur.

Un plateau quadrillé de quinze par quinze est placé au centre de la table. La plupart des cases sont sombres, il s’agit des passages. Mais onze zones claires, formées de plus ou moins de cases contiguës, constituent les salles. Les marqueurs de départ aux couleurs des joueurs sont placés aux coins du plateau.

Lumens

Chaque joueur dispose d’un sac contenant une vingtaine de jetons à sa couleur. À tour de rôle, ils en piochent un et le placent sur le plateau. Ils sont recto-verso et fonctionnent à la manière d’un dé : la somme de leurs faces fait toujours sept. Par exemple, si d’un côté du jeton figurent trois points, on en trouve quatre de l’autre.

Les cases pouvant accueillir le jeton d’un joueur dépendent de ses autres déjà posés. En partant de l’un d’eux, on compte autant de cases en ligne droite que le nombre de points y figurant. La case atteinte est la case d’arrivée et le joueur choisit sur quelle face y placer son nouveau jeton. Mais attention, un autre jeton (d’un adversaire ou à soi) se trouvant en travers du chemin bloque le passage. Il est même possible de recouvrir un jeton déjà en place, quel qu’il soit. Mais une seule fois par case.

Lumens

Les joueurs jouent ainsi à tour de rôle, jusqu’à vider les sacs. On passe alors au décompte. Pour marquer des points de victoire, il faut être majoritaire en nombre de points (quel que soit le nombre de jetons) dans les différentes salles. Le joueur majoritaire marque quatre points de victoire, le second en marque deux. Les autres, rien. On comptabilise ainsi les onze salles et le joueur ayant le plus de points de victoire l’emporte.

Pourquoi c’est bien

Lumens cache bien son jeu. En effet, il ne paye pas vraiment de mine de prime abord. La boite est jolie, mais le reste du matériel est un peu en retrait par rapport aux productions actuelles. Le tout est fonctionnel, sans extravagance.

Et pourtant.

Lumens

Après quelques jetons posés, on saisit l’intelligence de la mécanique, simplissime. Chaque coup demande de peser le pour et le contre. Poser une grosse valeur dans les passages pour se déplacer rapidement ? Mais se retrouver coincé si un adversaire vient nous bloquer. Ou poser une petite valeur dans une salle, pour la contrôler rapidement et facilement ensuite ? À condition de ne pas se faire recouvrir ses jetons. Sans compter cet adversaire qui avance vite, pour nous retrancher dans notre zone de départ. Et l’autre qui, dans le même temps, prend ses aises, conquérant les salles petit à petit.

Un jeu vraiment malin et retors, malgré des règles très simples

Les alliances sont nécessaires. Elles se forment instinctivement. Mais ne durent pas plus d’un tour ou deux. Le joueur n’ayant pas recouvert mon jeton a sans doute un (autre) mauvais coup en tête. Ou alors il n’a pas vu cette possibilité. Car en effet, au fur et à mesure du jeu, le plateau se remplit de plus en plus, multipliant les possibilités  (de coup fourré). Il faut être attentif à tous les jetons.

Bref, Lumens est un jeu vraiment malin et retors, malgré des règles très simples. Il propose des parties tendues et rapides, et a le gros avantage de se jouer jusqu’à quatre, chose plutôt rare pour un jeu abstrait.

  • Lumens est un jeu de Jakob Andrusch
  • Illustré par Claus Stephan
  • Édité par Queen Games
  • Pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans
  • Pour des parties d’environ 30 minutes
  • Au prix de 26,50 € chez Philibert

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