Assassin's Creed Origins : Ubisoft vise les joueurs casual et hardcore, mais aussi les touristes
Les fans de la saga Assassin's Creed attendent maintenant depuis deux ans.
Mettre tout le monde d'accord
Du côté des joueurs, donc, il faut savoir qu'Assassin's Creed Origins offrira le choix de la difficulté, contrairement à ses prédécesseurs. Une décision appuyée par Ashraf Ismail dans les colonnes de GamesRadar. Il explique ainsi, « Nous voulions plus de profondeur de gameplay, ce qui sous-entend plus d'aspects liés au défi, comme des boss. Mais en faisant ça, en offrant toujours plus de challenge, il y avait ce risque de s'adresser à une frange de joueurs plutôt qu'à d'autres. Il était donc naturel pour nous de proposer plusieurs paliers de difficulté ».
Concrètement, on pourra jouer à Assassin's Creed Origins en facile pour profiter de son histoire, de son contexte et de sa narration sans avoir peur de mourir toutes les cinq minutes. A contrario, les joueurs hardcore auront la possibilité de passer en difficile pour un challenge plus éprouvant. Bien évidemment, le choix de départ ne sera pas figé dans le temps et il sera autorisé de passer d'une option à l'autre si l'on se rend compte que c'est trop dur/trop facile, ou en cas de blocage sur un boss ou un passage.
Plus exotique, Assassin's Creed Origins intégrera un mode Discovery Tour à partir de 2018. Comme son nom le laisse présager, il prendra la forme d'une visite culturelle pour découvrir certains éléments du jeu sans aucune contrainte vidéoludique (pas de combat, pas d'intrigue narrative, pas d'unité de temps). À la manière d'un musée, les joueurs pourront vivre des visites guidées d'Alexandrie, de Memphis, du Delta du Nil, de la Mer de Sable, du plateau de Gizeh ou encore de l’Oasis de Faiyum. Et en apprendre plus sur la vie de Cléopâtre ou certaines pratiques ayant émaillé cette période de l'Histoire (exemples : la momification, l'éviscération).
S'il est décrit par Jean Guesdon, le directeur créatif, comme un « mode de jeu éducatif spécifiquement conçu pour que les gens en apprennent davantage », on se demande quand même dans quelle mesure les données seront avérées, précises et fournies. Surtout qu'il faut se rappeler qu'Assassin's Creed Unity avait été la cible d'attaques à l'article de sa reconstitution de la Révolution française (par Jean-Luc Mélenchon notamment), ce qui avait fini par faire dire à Ubisoft qu'il était avant tout « un jeu vidéo grand public, pas une leçon d’histoire ». A priori, Assassin's Creed Origins entend faire les deux.