Les projections au box-office annonçaient un large succès, mais c’est un véritable carton plein que vient de réaliser le remake de Ça, inspiré du roman de Stephen King. Le long-métrage d’horreur vient de récolter 117 millions de dollars, en un seul week-end et rien qu’aux États-Unis, soit le meilleur démarrage de tous les temps pour un film de ce genre.

Si la saison estivale a été chargée en blockbusters US, très peu ont rencontré un plébiscite public unanime, entre suites de reboot (Planètes des Singes), tentatives venues d’ailleurs (Valérian) ou formules éculées (Pirates des Caraïbes ou le retour de Baywatch). Chacun a plus ou moins fait son petit bonhomme de chemin au box-office, mais aucun n’a réellement entraîné un raz-de-marée de billets verts… Contrairement à la nouvelle adaptation de Ça de Stephen King, qui vient de battre plusieurs records au box-office.

Le film d’Andrés Muschietti, sorti ce vendredi 8 septembre aux USA, avait marqué le box-office avant même son arrivée en salle. En effet, dès le 7 septembre, le site Fandango révélait que le nouveau Ça venait de battre le record de pré-ventes pour un film d’horreur, précédemment détenu par Paranormal Activity 3.

Un signe annonciateur d’un large succès juste avant que celui-ci ne se confirme de manière historique : le long-métrage a récolté près de 117 millions d’euros pour son premier week-end d’exploitation aux États-Unis. Du jamais vu pour un film d’horreur.

ca-it-affiche-france

Un succès historique pour un film d’horreur

Les clowns professionnels avaient donc bel et bien raison de redouter cette nouvelle adaptation du roman culte qui met en scène le maléfique clown Pennywise (Grippe-Sou). Ce large plébiscite — très loin des faibles résultats de La Tour Sombre, une autre adaptation de Stephen King sortie cette année — qui s’inscrit dans la continuité  des résultats déjà impressionnants de Split, Get Out ou Annabelle : la Création du Mal, trois films d’horreur ayant tiré leur épingle du jeu en 2017.

Le plus gros atout d’un film d’horreur reste avant tout son faible coût de production. Le Ça d’Andrés Muschietti n’ayant couté qu’entre 30 et 40 millions de dollars — sans compter le budget marketing —, c’est un joli pactole que décroche Warner Bros, remboursant ainsi près de trois fois la mise en un seul week-end.

Jeff Goldstein, chef de la distribution, ne s’attendait pas à un tel raz-de-marée, lui qui aurait trouvé « merveilleux » que le film réalise un premier week-end aux alentours de son budget. D’autant qu’en plus des 117 millions des USA, il faut également en ajouter 62 millions de plus, réalisés dans le reste du monde, et ce alors que le film n’est pas sorti en France, où il est attendu pour le 20 septembre.

Un succès colossal pour un film interdit aux moins de 17 ans, qui pourrait tutoyer d’ici la fin de son exploitation les résultats des plus gros films de l’année que sont les super-héroïques Gardiens de la Galaxie Vol.2, Wonder Woman et Spider-Man Homecoming — au détail prêt que Ça a coûté presque 5 à 6 fois moins à produire.


Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !