Certes défait dans tous les prix remis ce dimanche, Netflix ne part pas toutefois bredouille de Cannes. Einstein, l’élégant caniche qui accompagne Dustin Hoffman dans The Meyerowitz Stories a en effet remporté la prestigieuse… Palm Dog de Cannes.

Vous pensez tout connaître du palmarès cannois ?

Les errances morales du conservateur de The Square, film de Ruben Östlund, n’ont déjà plus de secrets pour les critiques, tout comme la house triomphante de 120 Battements par Minute de Robin Campillo qui projette sur les années Act Up un cinéma vivant, proche de l’électrochoc. Même couplet pour le nouvel épisode de désespoir russe que disserte (dissèque ?) Andreï Zviaguintsev dans son Nelyubov — Faute d’amour en français.

Il n’échappe à personne que le palmarès cannois bien que particulièrement cohérent — Almodovar et ses comparses dressent un vrai portrait d’un monde en friche — manque remarquablement de récompense netflixienne.

Si chacun promet qu’il n’y a pas là l’ombre d’un complot — après tout, le jury présente un palmarès plutôt solide — l’absence du géant américain dans la liste d’or fait son petit effet et conclut une bonne fois pour toutes la discorde jetée sur la Croisette.

Et pourtant, bien qu’absent de l’estrade du Palais, Einstein — un magnifique caniche au pelage de coton — a remporté pour la fierté de Ted Sarandos l’inestimable Palm Dog qui récompense depuis 2001 des chiens à l’affiche de la sélection.

Remis par la critique internationale, le collier — de chien — cerné d’or est offert à l’auteur de la meilleure performance canine à l’écran. Bien que légèrement moqueur — les anglophones ont inventé la palm dog pour moquer la prononciation de notre palme d’or — la récompense attire chaque année les grands médias américains et britanniques qui ne perdent pas une miette de l’étrange cérémonie durant laquelle un chien — parfois imaginaire comme celui créé par Pixar pour Up — est mis à l’honneur.

Les interviews se succèdent ensuite avec cette star d’un jour. Cette année le lauréat n’est autre que Einstein, qui accompagne Dustin Hoffman dans The Meyerowitz Stories du très new yorkais Noah Baumbach (Netflix).

Le clébard, qui interprète Bruno, ami de Hoffman dans le long métrage succède à Nellie, adorable bouledogue qui crevait l’écran au côté d’Adam Driver dans Paterson de Jarmusch. En attendant la création de la palme du cochon magique pour Okja, cette Palm Dog est toujours une récompense de prise pour Netflix, qui rappelons-le, vivait peut-être son dernier festival de Cannes.

Source : Montage Numerama

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