Vivendi a encore augmenté sa participation au capital d’Ubisoft. Avec 25,15 %, le groupe ne cesse de se rapprocher d’une OPA hostile.

Vivendi ne s’offrira pas Ubisoft pour Noël. Mais le géant se rapproche de plus en plus d’une potentielle OPA. Dans un communiqué publié sur son site, le conglomérat dirigé par Vincent Bolloré a annoncé son renforcement au capital de l’éditeur français. De 24,059 % début novembre, il est passé à 25,15 % en date du 7 décembre, pour 22,92 % des droits de vote.

Cela signifie qu’il n’est plus qu’à cinq petits points de la possibilité de lancer une OPA hostile, comme il l’avait fait, avec succès, sur Gameloft. Si Vivendi se défend d’une telle action dans un futur proche, Ubisoft n’est pas rassuré pour autant. On le comprend aisément.

Mode couleuvre activé

Car Vivendi a précisé qu’il « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché » tout en infirmant une stratégie visant à « déposer une offre publique sur Ubisoft » ou « en acquérir le contrôle ». Quoiqu’il en soit, les signaux ne sont pas très encourageants pour Ubisoft qui y voit « une nouvelle indication, s’il était besoin, que Vivendi et Vincent Bolloré poursuivent leur approche destructrice de valeur, visant à une prise de contrôle rampante de sociétés telles qu’Ubisoft. »

Malgré tout, et bien que le spectre de Vivendi plane de plus en plus fortement, Ubisoft entend garder le cap : « Comme nous l’avons déjà dit, cela ne nous empêche pas de rester concentrés sur notre objectif de proposer les meilleures expériences à nos joueurs et fans, et sur notre stratégie de création de valeur à long terme pour l’ensemble de nos actionnaires. »

Les frères Guillemot doivent néanmoins trouver des parades pour se protéger. Après avoir déjà perdu Gameloft, ils ne pourront pas se résoudre à abandonner Ubisoft.

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