L’IA compositrice de Sony a fait des progrès significatifs depuis ses premiers jazz, s’attachant désormais à la pop. Le programme, aidé par Benoît Carré, a réalisé deux chansons plutôt convaincantes.

Depuis quelques années, nous faisons souvent écho des œuvres réalisées par des intelligences artificielles, qu’elles soient littérairescinématographiques et évidemment musicales. Là où le projet Magenta de Google avait composé une musique plutôt quelconque, pas mieux que du Coldplay selon notre mauvaise foi, FlowMachines, un projet réalisé en France par Sony, donne des résultats vraiment aboutis.

Grâce à l’apprentissage par la machine d’un large répertoire musical, l’IA de Sony, aidée par le compositeur Benoît Carré pour les paroles et les arrangements, est parvenue à composer une musique relativement réussie si son ambition est de faire oublier qu’un programme informatique en est à l’origine. Parmi les 13 000 compositions parcourues par le programme, Sony et M. Carré souhaitaient travailler une mélodie proche des Beatles, la narration propre au rock anglais et ses arrangements. Le résultat est plutôt intéressant : on jurerait entendre un pastiche.

Les paroles sont ici écrites par l’homme mais la structure  vient bien de l’apprentissage des structures de la pop des Beatles par l’intelligence artificielle. On y trouve donc logiquement la respiration propre d’une pop riche et inventive.


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