Le nouveau film S.O.S. Fantômes, attendu dans nos salles le 10 août, ne cesse d’alimenter la haine des vieux fans de la franchise qui ont déjà lourdement attaqué le casting exclusivement féminin. C’est désormais Leslie Jones, actrice afro-américaine, qui subit la haine dégoûtante des réseaux sociaux.

Lorsque la bande d’annonce du nouveau Ghostbusters a été révélée, elle s’est rapidement classée parmi les vidéos les plus regardées sur YouTube avec ses 30 millions de vues.

Toutefois elle s’illustrait alors par les quelques un million d’avis négatifs qu’elle avait reçu, les internautes remettaient en cause le casting exclusivement féminin du film de Paul Feig. Nous avions alors dénoncé l’incroyable sexisme envers un film qui ne semble pas particulièrement brillant mais qui mérite d’innover dans la catégorie énième reboot par Hollywood, dont les années 2010 semblent raffoler.  En réalité, le quatuor féminin nous paraissait aussi authentique que singulier.

Mais lorsque certains opinaient d’un pourquoi pas, les autres autres criaient au crime de lèse majesté, accusant tour à tour Sony, Paul Feig et bien sûr l’air du temps d’avoir remplacé un casting normal (entendez : avec des hommes) par celui-ci.

Une fois le scandale lancé, la sortie en salle hors de nos contrées aurait pu calmer les ardeurs des haters, mais non. Il s’est ensuite ajouté au sexisme des premiers temps, du racisme délibéré envers l’actrice Leslie Jones qui interprète une chasseuse d’ectoplasmes afro-américaine. Prise de dégoût devant l’acharnement qu’elle subissait, l’actrice et comédienne a profité de son compte Twitter pour se désoler du racisme des internautes et du laxisme de Twitter envers de tels propos.

Quelques tweets ont été progressivement supprimés par leurs auteurs et Twitter, même si l’essentiel est encore en ligne. « Arrêtez de me dire de les ignorer », s’est-elle énervée. Et dépitée, elle laissera un dernier Tweet en expliquant :  « vous pouvez détester le film, mais la merde que j’ai reçue aujourd’hui… non ». L’actrice a aussi reçu une vague de soutiens, mais le mal était fait.

Il nous tarde désormais d’être le 10 août pour se faire notre propre avis, excluant le racisme et la misogynie, sur un film qui ne mérite certainement pas la haine scabreuse de ses contempteurs.

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