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Tom Clancy's The Division sur PS4 : notre test dans la jungle de New York

The Division est sorti et nous avons pris le temps d'y jouer avant de rendre notre verdict. Découvrez nos impressions sur le titre post-apo-mais-sans-zombies de Massive Entertainment.

Nous vous avions fait part de nos impressions sur The Division lors de son accès en bêta,  c'est désormais l'heure de vous proposer notre test complet du dernier de la lignée Tom Clancy.

The Division se présente comme un jeu TPS/MMORPG prenant place dans la ville de New York, encore et toujours le théâtre des pires catastrophes et dévastée cette fois par l’épidémie d’un virus mortel (mais sans zombies). On y incarne un membre de la Division, groupe d’élite chargé de rétablir la « paix » (a.k.a. buter des vandales et des pilleurs sans sommation) dans les rues de la ville, abandonnée au chaos.

Spec Ops sans l'histoire

Il n’en faut donc pas plus à The Division pour mettre le joueur face aux multiples ennemis de l'espèce humaine qu'il s'agisse de simples casseurs, des groupuscules de voyous armés jusqu’aux dents ou encore des organisations tyranniques disposant on ne sait comment d’un arsenal militaire. L’intrigue et le scénario de The Division restent en effet en toile de fond et ne se dévoilent qu’à de rares occasions via des cinématiques.

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The Division reprend les mécaniques de jeu de Spec Ops : The Line, en incitant le joueur à se mettre constamment à couvert pour tirer sur ses ennemis. Quoique relativement bien exécutée avec très peu d’effet Assassin’s Creed où notre personnage se met à grimper des murs sans crier gare, la mécanique reste toutefois très redondante et constitue pour ainsi dire la majorité du gameplay. Côté intrigue cette fois, pas de quoi nous retourner le cerveau façon Spec Ops, on s’en tient à tirer et transpercer la chair humaine au gré de nos pérégrinations dans les divers quartiers de la ville. 

Les dialogues ne cassent pas des briques et les ennemis radotent facilement les petits noms d’oiseaux dont ils aiment affubler le joueur. Je crois que je me suis fait traiter de salope plus de fois en quelques semaines de jeu qu’en 10 ans de voyage quotidien en région parisienne. Mais pas besoin d’un scénario aux petits oignons quand on a la ville entière de New York comme terrain de jeu, après tout.

Les bases du RPG acquises

Après avoir créé notre personnage avec un éditeur aux possibilités somme toute assez restreintes, nous voici donc perdu dans les rues rectilignes de New York dans un monde ouvert très réussi. Notre première mission de taille dans The Division sera de retrouver une première planque, faisant office de hub multijoueur où l’on pourra se familiariser avec d’autres copains, acheter des armes, du matériel, choisir ses missions etc.

Au fil de l’intrigue, le joueur sera finalement mené au QG, ou plutôt les ruines qu’il en reste, pour le reconstruire et réhabiliter différentes ailes du bâtiment. Ces dernières servent avant tout à donner une direction précise au personnage que l’on joue, si l’on souhaite en faire un soigneur, un ingénieur ou un soldat sans merci. Chacune de ces spécialisations permet de doter son personnage d’une grande liste d’améliorations, acquises en accomplissant des missions et en grimpant de niveau.

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Une grande importance sera accordée aux loots que le joueur fera au gré de son parcours. The Division reprend en effet les mécaniques basiques du RPG en proposant l’acquisition d’armes ou d’équipement via des ennemis ou des coffres. Ces objets sont classés en code couleur désignant leur puissance ou leur efficacité.

On pourra ainsi améliorer une arme basique en y ajoutant par exemple un silencieux, un plus grand chargeur, une visée laser etc. L’armure et les vêtements peuvent également améliorer les points de vie du personnage, sa force ou ses dégâts. Un système de craft est également disponible au sein du QG, incitant ainsi le joueur à partir à la recherche de matériaux bien précis pour fabriquer des objets efficaces en combat.

Never bring a base-ball bat to a gunfight

Prenant à s’y méprendre des allures de jeu solo, The Division est pourtant bel et bien pensé comme un jeu multijoueur, si bien qu’il en devient très vite laborieux d’envisager remplir diverses missions seul. Si les premiers objectifs peuvent se faire tranquillement tout en se faisant un peu la main sur le gameplay, l’affluence d’ennemis à certains moments devient difficilement gérable.

Surtout quand lesdits ennemis sont dotés d’une IA souvent suicidaire et que des mecs vous foncent dessus avec leur batte de base-ball, ou pour vous coller le canon de leur mitrailleuse sous les narines. Des attitudes qui peuvent être assez déroutantes pour qui n'en a pas l’habitude, et qui peuvent s’avérer carrément rageantes quand c’est un élite armé d’un lance-flamme qui décide de vous mettre le grappin dessus, ignorant bien évidemment les impacts d’un chargeur entier de mitrailleuse préalablement vidé sur son visage.

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Le multijoueur de The Division devient vite une nécessité pour mener à bien ces missions, et il est vrai qu’elles en deviennent d’autant plus agréables sans pour autant tomber dans la facilité enfantine. Il est possible d’organiser un matchmaking pour chaque mission que l’on décide d’initier, puis de repartir chacun dans son coin une fois celle-ci terminée ou bien évidemment de continuer l’aventure avec ses nouveaux amis.

Attention toutefois aux bugs récalcitrants lors de certaines missions qui peuvent complètement anéantir la quête. Il m’est par exemple arrivé d’être coincée avec mon équipe dans un ascenseur… Situation cocasse, mais qui le devient beaucoup moins quand aucune solution autre que d’abandonner et de recommencer toute la quête s’offre à vous.

Une lisibilité et une ergonomie perfectibles

Mais tous les jeux dotés d’une ambition aussi grande que The Division possèdent leurs petits défauts et leurs bugs pas très présentables. Si ces désagréments peuvent être excusables et surtout rattrapables avec des patchs ultérieurs, il y a quelque chose d’autre qui rend The Division bien souvent désagréable : sa lisibilité. L’interface du jeu est en effet tellement dense qu’elle en devient confuse, et de fait difficilement compréhensible. Même les menus dans un premier temps paraissent très obscurs et il y est difficile de s’y retrouver.

Que ce soit sur le HUD ou sur la carte, des dizaines de petits symboles de plein de couleurs différentes viennent assaillir vos mirettes et requièrent un certain temps d’adaptation pour tout comprendre. Même chose au niveau du gameplay, où il faudra bien plusieurs décès avant de comprendre le petit symbole qui vous invite à appuyer deux fois sur une flèche de la croix directionnelle pour activer un kit de soins. Ce n’est pourtant pas faute d’être informé, une bulle d’astuce apparaît en effet pour vous montrer les mécaniques… sauf qu’elle disparait avant même que vous ayez pu assimiler l’information.

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