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Netflix ne croit pas que sa guerre contre les proxies fera fuir les abonnés

Reed Hastings, le fondateur et dirigeant de Netflix, pense que la chasse aux proxies et autres dé-bloqueurs ne fera pas fuir les clients, même s'ils n'auront plus accès à tout le catalogue.

Netflix en est persuadé : malgré la guerre que mène le service contre les proxies et autres dé-bloqueurs, ses clients lui resteront fidèles même s'ils n'auront plus accès à la totalité du catalogue de la plateforme de vidéo à la demande par abonnement. C'est le sentiment qu'a partagé Reed Hastings, fondateur et dirigeant du site de SVOD, lors d'une discussion avec des investisseurs, que Wired relaie.

« Je ne pense pas que nous verrons le moindre impact. [...] Nous avons toujours placé des proxies dans une liste noire, maintenant nous avons une liste noire étendue et améliorée », a-t-il déclaré, avant d'ajouter que les réseaux privés virtuels (VPN) n'ont pas été oubliés. Ces services, qui permettent par exemple de faire croire que sa connexion provient d'un autre pays, sont aussi dans le viseur.

Ce changement de ton à l'égard des solutions qui permettent de contourner les filtrages géographiques n'est pas tout à fait étonnant. Il survient au moment où se met en place une vaste expansion internationale — en début d'année, le site a annoncé sa disponibilité dans 130 pays —, qui requiert un contrôle beaucoup plus strict de qui à accès à quoi, afin de ne pas faire fuir les ayants droits.

En effet, si des productions — typiquement celles de Netflix — seront accessibles partout, chaque pays aura surtout droit aux contenus qui auront fait l'objet d'un accord négocié avec les titulaires de droits. Or ces derniers veulent garder la main sur leur catalogue, surtout si des partenariats sont déjà en place avec des diffuseurs locaux.

Et cela vaut aussi pour Netflix : le site de SVOD, bien que produisant House of Cards, ne peut pas proposer la série à ses clients français du fait d'un deal avec Canal+. Cette situation explique aussi en partie pourquoi le service cherche à avoir plus d'œuvres originales, afin qu'elles échappent aux contraintes extérieures.

Reste que Netflix a bien conscience que cette situation n'est pas idéale. L'objectif final du service est de pouvoir négocier des licences internationales, afin que tout le contenu de la plateforme puisse être accessible dans n'importe quel pays où elle est en activité. Mais pour concrétiser ce projet, il faut être deux : Netflix d'un côté et les titulaires de droits de l'autre. Et pour l'instant, les points de vue divergent.

Netflix compte à l'heure actuelle près de 75 millions d'abonnés dans le monde.