Bouygues dément les rumeurs sur un rachat par Orange de ses activités dans les télécoms et la télévision. Orange, pour sa part, refuse de commenter des bruits de couloir.

Le démenti est court, mais il est clair. Bouygues n’a absolument pas l’intention de vendre ses activités dans les télécoms et la télévision. Dans un communiqué publié ce mardi, le groupe dirigé par Martin Bouygues assure que les informations rapportées dans la presse — et plus précisément par Bloomberg — sont fausses. Officiellement, il n’est pas question de céder Bouygues Télécom et TF1.

« Bouygues indique qu’il n’a aucun projet de sortie des secteurs des télécoms et de la
télévision et réaffirme son ancrage durable dans ces deux industries », déclare l’entreprise.

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Dans l’article de Bloomberg, alimenté par trois sources, il est indiqué que Bouygues aurait engagé des discussions avec Orange pour négocier le transfert de ses filiales dans la TV et les télécommunications. L’agence de presse ajoute que les échanges entre les deux parties seraient à un stade très préliminaire et tourneraient principalement autour des obstacles réglementaires qui pourraient empêcher la finalisation d »une telle opération.

De son côté, Orange n’a pas réfuté aussi catégoriquement les informations de la presse. L’opérateur s’est contenté de dire qu’il « refuse à commenter les rumeurs de presse qui animent artificiellement le marché depuis maintenant deux ans » et que « de tous les acteurs des télécoms français, Orange est celui qui a le moins besoin de la consolidation ».

L’hypothèse d’un rapprochement entre Bouygues et Orange est apparue l’an dernier.

Ce n’est pas la première fois qu’est évoquée une possible convergence entre Orange Bouygues. En 2014, l’opérateur historique a implicitement fait part de son intérêt pour son rival. Deux banques avaient été mandatées pour évaluer ce scénario, dont le montant était évalué à 6 milliards d’euros. Afin de ne pas se heurter à l’autorité de la concurrence, il avait été aussi question de revendre certains actifs à Free.

L’été dernier, Bouygues a toutefois tenu à mettre les choses au point. À la suite d’un comité central d’entreprise, l’opérateur a affiché sa volonté de s’assurer un avenir « autonome », bien que le marché des télécoms soit « très chahuté » et qu’il connaît lui-même des « difficultés » depuis l’arrivée de Free. La voie n’étant pas libre, Orange a alors choisi de se mettre en retrait… tout en se ménageant une ouverture, au cas où.

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