Quelques mois après avoir recruté David Plouffe, stratège de la première campagne présidentielle de Barack Obama, Mark Zuckerberg récidive avec l’arrivée de Joel Benenson, haut responsable de la campagne malheureuse d’Hillary Clinton en 2016. De quoi relancer les spéculations autour de l’ambition présidentielle de Mark Zuckerberg.

Les spéculations concernant la possible ambition présidentielle du patron de Facebook peuvent reprendre de plus belle après le recrutement par Mark Zuckerberg de Joel Benenson, ancien conseiller de Barack Obama et responsable de la stratégie de la campagne malheureuse d’Hillary Clinton à la présidentielle de 2016.

Son entreprise, Benenson Strategy Group, s’est engagée à œuvrer pour la Chan Zuckerberg Initiative, l’entreprise philanthropique fondée par le couple Zuckerberg en 2015 afin « de faire progresser le potentiel humain et de promouvoir l’égalité de tous les enfants », à laquelle Mark Zuckerberg et Priscilla Chan ont promis de donner 99 % de leurs actions Facebook au cours de leur vie.

Si ce recrutement relayé par Politico n’a pas été officialisé et que Benenson Strategy Group (BSG) s’est refusé à tout commentaire, une source proche du dossier indique à Axios : « Tout le travail accompli par BSG sera dédié aux efforts de la Chan Zuckerberg Initiative sur la science, l’éducation, et d’autres domaines d’intervention. Ce n’est pas politique en soi. »

Zuckerberg

Deuxième recrutement remarqué de 2017

Reste qu’une telle arrivée dans les rangs de la Chan Zuckerberg Initiative alimente forcément le scénario d’une candidature du patron de Facebook à l’élection présidentielle américaine de 2020, alors qu’il poursuit cette année sa tournée des États américains.

D’autant qu’il s’agit du deuxième recrutement en quelques mois d’une figure politique du camp démocrate au sein de la Chan Zuckerberg Initiative, après l’arrivée remarquée, en janvier 2017, de David Plouffe, ancien stratège de la première campagne présidentielle de Barack Obama.

En cas de candidature, Mark Zuckerberg pourrait compter sur la force de frappe médiatique de Facebook, riche de ses 2 milliards d’utilisateurs, alors que le réseau social ambitionne de « relier le monde » malgré les problèmes auxquels il est confronté avec la prolifération de fake news et de contenus violents.

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