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« Rester aux commandes » : le défi de l'homme face à l'IA pour l'Union européenne

Le Comité économique et social européen invite l'UE à développer un « dispositif éthique » pour encadrer l'intelligence artificielle. L'organisme consultatif prône la prudence et avance que « les machines doivent rester des machines. »

Après avoir lancé une consultation publique pour connaître les préoccupations majeures de ses citoyens sur l'avenir du numérique, l'Union européenne se penche sur le futur de l'intelligence artificielle. Dans un communiqué, le Comité économique et social européen (CESE) -- un organisme consultatif de l'UE --, préconise d' « opter pour une approche où l'homme reste aux commandes. »

Dans son avis d'initiative sur l'impact sociétal de l'IA, le CESE invite l'Europe a adopter des politiques pour développer l'intelligence artificielle « d'une manière qui garantisse qu'elle œuvre en faveur de la société et du bien-être social et non pas à l'encontre de ceux-ci. »

Le CESE liste ensuite onze domaines sur lesquels l'union doit faire porter ses efforts -- l’éthique, la sécurité, la transparence, la vie privée et les normes du travail, l’éducation, l’accessibilité, la législation et la réglementation, la gouvernance, la démocratie, la guerre et la superintelligence.

Faire de l'IA un « dispositif éthique »

« En matière d’IA, nous avons besoin d’une approche où l’homme reste aux commandes et où les machines restent des machines que les hommes ne cessent jamais de contrôler », note la rapporteuse Catelijne Muller. Pour faire de l'IA un « dispositif éthique », la spécialiste de l'intelligence artificielle du CESE rappelle qu'il revient aux humains de décider quelles tâches et quel degrés de transparence sont attribués à l'IA.

Le communiqué précise que le marché représenté par l'IA est aujourd'hui estimé à 664 millions de dollars américains ; ce chiffre pourrait passer à 38,8 milliards à l'horizon 2025.

Le CESE invite donc l'Union européenne a définir des normes précises en matière d'IA. « Nous avons besoin d’un code éthique paneuropéen garantissant que les systèmes d’IA restent compatibles avec les principes de dignité humaine, d’intégrité, de liberté, de diversité culturelle et d’égalité entre hommes et femmes, ainsi qu’avec les droits fondamentaux », insiste Catelijne Muller.

Enfin, le CESE plaide dans cet avis en faveur d'une « infrastructure d'IA européenne », autrement dit d'une certification fondée sur des cadres d'apprentissages open sources et des environnements d'essai en situation réelle.