Au Journal officiel, le gouvernement a fait publier un arrêté complétant la liste des centres-bourgs de communes qui ne sont couverts par aucun opérateur de réseau mobile.

Les opérateurs ont encore beaucoup de pain sur la planche pour éliminer les ultimes zones blanches — pour ce qui concerne les accès en 2G et 3G — se trouvant sur le territoire métropolitain. En effet, à la liste des centres-bourgs que doivent déjà traiter Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile vient de se greffer une autre liste des localités à prendre en compte.

« L’objectif de cet arrêté est de compléter la liste actuelle des centres-bourgs de communes couverts par aucun opérateur de réseau mobile fixée par l’arrêté du 8 février 2016 modifiant l’arrêté du 5 novembre 2015 fixant la liste complémentaire des centres-bourgs de communes bénéficiant de l’extension du programme de couverture du territoire en services mobiles », lit-on.

Compléter la liste des centres-bourgs de communes qui ne sont couverts par aucun opérateur

La liste des communes a été publiée au Journal officiel le jeudi 11 mai 2017.

« Les nouvelles dispositions concernant la couverture mobile du territoire […] prévoient d’achever et de concrétiser les précédents programmes nationaux de couverture des centres-bourgs mais aussi de les compléter en recensant des centres-bourgs de communes qui ne l’auraient pas été précédemment, ainsi que pour la première fois des anciens centres-bourgs », ajoute l’arrêté.

Village

CC Stefan Stefancik

Selon l’observatoire des déploiements mobiles en zones peu denses daté de janvier et dont la publication est survenue le 28 février les centres-bourgs étaient couverts à 92 % pour voix la voix et les SMS et à 75 % pour le haut débit (3G) Selon l’autorité de régulation des télécoms, Orange est respectivement à 99 et 79 % d’avancement sur l’objectif Bouygues Telecom à 97 et 84 % et SFR à 98 et 76 %.

Les objectifs de couverture mobile des centres-bourgs de communes couverts par aucun opérateur de réseau mobile n’ont pas pu être tenus dans les délais (l’échéance était au 31 décembre 2016) mais les opérateurs ne seront pas vraiment responsables. Les chantiers supervisés par l’État pour ériger de nouveaux pylônes ont pris du retard l’an dernier, ce qui a empêché les opérateurs d’aller plus vite.


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