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Démission de James Clapper, le boss du renseignement américain de l'ère Snowden

James Clapper a officiellement envoyé sa lettre de démission. Le chef des services de renseignement américains passera le relai à son remplaçant le 20 janvier prochain. 

James Clapper, chef des services de renseignement des États-Unis, a formellement envoyé sa lettre de démission signée, laissant une place vide qui sera occupée par un nouveau chef choisi par les fidèles de Donald Trump.

Le travail de Clapper n'était pas du tout simple, car il devait gérer les activités des institutions comme la NSA, le FBI, la CIA, la DEA et beaucoup d'autres encore, dont le budget total annuel s'élève à 52 milliards de dollarsClapper disposait aussi d'une armée de 107 000 employés à son service.

https://twitter.com/ODNIgov/status/799279080923340800

C'est ce vétéran de l'art de l'espionnage qui n'a jamais eu de mal à demander aux géants de la Silicon Valley -- comme Yahoo, Google, Facebook et Microsoft -- de fournir des archives des données de leurs clients, dans le cadre juridique permis par la Foreign Intelligence Surveillance Court. C'est d'ailleurs Clapper qui était au plus haut poste quand le FBI avait ordonné à Apple de compromettre le chiffrement d'un iPhone dans l'enquête liée à la fusillade de San Bernardino.

Yahoo

Le plan de surveillance le plus surprenant reste sans doute celui qui a ciblé les utilisateurs de Yahoo, avec l'engagement complice de ce dernier. Bien entendu, nous n'oublions pas pas le grand scandale provoqué par les révélations d'Edward Snowden qui ont mis en lumière la surveillance de masse des États-Unis.

En 2013, Clapper avait répondu pendant une audition du Congrès, avec une petite dose d'impudence, que les services de renseignement ne surveillaient pas la population volontairement, mais qu'ils pouvaient « peut-être » le faire de « manière accidentelle », en niant les faits contenus dans révélations concernant la NSA.

Le boss des espions américains a été un véritable maître de sang froid et un marionnettiste habile de la surveillance numérique pendant ses 6 ans de service. Cependant, il avoue d'être heureux de démissionner. L'homme de 75 ans laissera son cabinet le 20 janvier prochain et sera remplacé par un nouveau chef choisi par Trump. Reste à voir si les méthodes du successeur parviendront à nous faire regretter l'ère Clapper...