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David Cameron s'inscrit sur Tinder pour empêcher le Brexit

Le premier ministre britannique David Cameron utilisera Tinder et des médias sociaux afin d'encourager les plus jeunes à aller voter au référendum sur la sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne. 

Selon le Times, David Cameron se serait inscrit ce mardi sur Tinder. Le premier ministre anglais aurait rejoint l'application de rencontres afin d'y faire de la politique, à l'instar de Bernie Sanders. Loin de posséder un profil comme le commun des internautes, Cameron aurait en réalité signé un contrat avec Tinder, mais aussi The LAD Bible et d'autres médias dans l'objectif d'atteindre des jeunes électeurs avant le référendum sur le Brexit.

Le processus commence à devenir commun. Déjà avec Swipe The Vote, Tinder avait pris l’initiative aux Etats-Unis d'investir des sujets politiques et de gamifier les primaires démocrates et républicaines pour intéresser les plus jeunes. Au Royaume-Uni c'est directement Downing Street qui a voulu se mettre en relation avec des médias et réseaux touchant directement les millenials. Un processus que justifie simplement le ministère au Times : «  Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles manières pour encourager les gens à s'inscrire sur les listes électorales. »

Les millenials, la carte pro-européenne de Downing Street

Au delà des publicités financées par l'Etat qui encouragent aux votes et aux inscriptions, David Cameron a aussi organisé une réunion exceptionnelle des géants du web. En effet, la semaine dernière, le premier ministre a également rencontré Facebook, Twitter, Google et Buzzfeed afin de les prévenir, eux aussi, que leur participation à la campagne d'inscription était bienvenue.

Toute cette campagne et les publicités qui lui sont liées ne sont évidemment pas de nature partisane. Financées sur fonds publics, ces initiatives ne devraient donc pas pouvoir changer le vote. Et pourtant, comme le révèlent les derniers sondages concernant la sortie de l'Union Européenne, aujourd'hui, plus de la moitié (53 %) des 18-34 ans souhaite voir le pays rester membre de l'UE, contre seulement 29 % de cette tranche d'âge qui se positionne en faveur du Brexit selon Opinium pour le Guardian. Encourager au vote des jeunes est donc indirectement un moyen d'influencer le résultat.

Mais là où le bât blesse pour David Cameron, c'est que cette population prête à soutenir sa campagne pro-européenne avoue qu'elle sera moins mobilisée que ses aînés. Ils devraient être 52 % des 18-34 ans à se déplacer le 23 juin, le jour du référendum. Le même jour, les 54 ans et plus seront près de 81% à se rendre aux urnes.

Or vu l'enjeu pour David Cameron de sortir vainqueur et renforcé sur sa position européenne, la mobilisation des médiums à destination de la jeunesse est un accessoire de plus dans une campagne de longue haleine.