Dans le cadre de la disparition des zones blanches en 2G et 3G, l’État lance des appels à projets à destination des centres-bourgs dépourvus de couverture mobile et des sites mobiles stratégiques.

C’est un engagement qui a été pris le printemps dernier par les quatre opérateurs de téléphonie mobile, sous le regard attentif des pouvoirs publics et de l’Arcep, le gendarme des télécoms. D’ici la mi-2017, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile devront avoir mis un terme aux zones blanches pour les réseaux en 2G et 3G sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Dans les faits, il s’agit d’apporter une couverture mobile décente dans les quelques rares communes qui n’en ont pas — le dernier recensement en date liste pas moins 268 agglomérations dans ce cas de figure. Sur le papier, cela doit se faire en deux temps. Il est d’abord question de s’occuper de la 2G d’ici la fin de l’année puis de la 3G d’ici la fin du deuxième trimestre 2017.

En parallèle, il est question de « définir 800 sites prioritaires (couverture des zones d’activité économique à l’écart du centre bourg, d’un équipement public isolé ou d’une zone touristique dépourvue d’habitants mais fréquentée) » afin de fournir là une couverture mobile sur des zones qui en sont privées. Il est d’abord prévu de couvrir 300 zones d’ici la fin de l’année puis le reste d’ici quatre ans.

C’est dans ce cadre que Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, et Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique, viennent de lancer cette semaine deux appels à projets pour « répondre à l’urgence des territoires dépourvus de couverture mobile ». Le premier porte sur les zones blanches – centres-bourgs, tandis que le second concerne les sites mobiles stratégiques.

Dans un cas comme dans l’autre, les collectivités devront déposer un dossier d’ici la mi-mai pour bénéficier d’une subvention de l’État. Celle-ci sera de 100 000 euros pour les centre-bourgs (130 000 euros en montagne) et sera de la « moitié des frais d’installation ainsi qu’aux frais de déploiement du réseau de fibre optique éventuellement nécessaire pour raccorder ces pylônes » pour les sites mobiles stratégiques.


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