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Primaires américaines : le clash Apple/FBI au cœur des débats

Si en France, les sujets numériques qui s'invitent dans les campagnes dévoilent la déconnexion au sens littéral d'une partie de la classe politique, ce n'est pas forcément mieux aux États-Unis. Les deux primaires des Démocrates et Républicains ne peuvent éviter le sujet brûlant des backdoors, quitte à raconter n'importe quoi.

C'est l'affaire technologique du moment qui marque un tournant pour la défense des libertés fondamentales : Apple devra-t-il céder au FBI et donner aux autorités le moyen de faire sauter un verrou qu'il a lui-même fourni aux utilisateurs pour protéger la confidentialité des données stockées sur leurs iPhone ?

Le débat divise les Américains et s'invite logiquement dans les Primaires, où les candidats sont sommés de prendre position. Qui est pour le FBI, qui est pour Apple ? Récapitulatif.

LEs républicains suivent la ligne trump

Source : NewYorker

Si les deux primaires s’avèrent déstabilisantes et inattendues, la plus contrariée est certainement celle du parti Républicain. Subissant le raz de marée Donald Trump, les candidats naviguent à l’œil dans un mélange populiste et conservateur, pour rester dans la course malgré le phénomène Trump.

Jeudi soir, tous les candidats du camp Républicain étaient d'accord pour dire qu'Apple doit obéir aux demandes du FBI :

Les deux candidats quasi-inconnus du GOP Carson et Kasich ne se distinguent pas non plus par leur attachement aux libertés individuelles. Pour Carson la résistance de Cupertino pourrait créer « le chaos dans le système » (sic). Quant à John Kasich, il est allé encore plus loin dans la théâtralité en s'en prenant au Président Obama qui, selon lui, devrait « convoquer Apple et le FBI, fermer la porte à clé et dire : vous ne sortirez pas tant que vous n'avez pas trouvé un accord offrant à la fois la sécurité dont les gens ont besoin et la protection des droits des américains. »

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Le seul à qui la question n'a pas été posée est l'iconoclaste et inquiétant Donald Trump. Mais heureusement pour nous, l'homme-au-brushing-ridicule a bien sûr tweeter son avis. « J'utilise à la fois des iPhone et des Samsung. Si Apple ne donne pas d'informations aux autorités sur les terroristes, je n'utiliserai plus que des Samsung jusqu'à ce qu'ils donnent les informations »", a-t-il tweeté avant d'inviter au boycott.

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/700795170023825408

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/700796528844103680

LEs démocrates : timides et flous, le malaise Terroriste

Ni l'un, ni l'autre : c'est grossièrement la position sur laquelle Hillary Clinton et Bernie Sanders sont tombés d'accord. Plus nuancé et documenté que les Républicains, le débat démocrate de jeudi laisse encore des doutes sur les intentions de chacun mais les positions ont le mérite de la prudence.

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