Squirt : le dating sur le web s'émancipe de la bienséance des stores
L'application nous vient, comme souvent lorsqu'il s'agit d'innover dans la réalité augmentée affective, de la communauté gay.
Le pari de Squirt (dont nous vous laissons chercher la signification) est d'offrir une interface mobile, similaire à Grindr par exemple, mais sans application : toute l'interface est présente sur un site mobile avec géolocalisation, permettant ainsi d'offrir une expérience utilisateur pratique sans devoir se plier aux règles des boutiques d'applications. Ainsi Squirt vous laisse donc exhiber absolument toutes les partis de votre anatomie sans contrôle et passe à la vitesse supérieure dans les critères de recherche à remplir.
La communauté homosexuelle nord-américaine en a fait un véritable phénomène : devenant très vite virale l'application intrigue et fascine. Successeur des petites annonces, Squirt marque une nouvelle étape dans la modification des habitudes sexuelles. Le nouveau réseau ne laisse personne indifférent et va jusqu'à exalter les esprits les plus pudibonds : à Cardiff, la mairie a fait retirer les pubs de Squirt, jugées trop provocantes.
https://twitter.com/cardiffcouncil/status/696671947434893312?ref_src=twsrc%5Etfw
Nous avons un peu étudié ce qui rend si intrigant et viral l'application et il faut dire qu'elle n'a aucun tabou. Statut de dépistage des IST, pratiques sexuelles, taille de sexe souhaité et utilisation de drogues : Squirt n'interdit absolument rien à ses utilisateurs. Et interroge nécessairement sur la numérisation de nos vies affectives, notamment au vu de ce qui peut se passer quand les données des membres sont lâchées dans la nature après piratage de la base de données. Pour les plus curieux, vous retrouvez Squirt ici.