En début de semaine dernière, Richard Greenfield, un analyste boursier réputé de chez Pali Research, avait estimé le cours de Warner à 7.50 $, un taux qu’il avait justifié par le fait que l’industrie du disque aurait du mal à épouser un nouveau modèle économique tourné vers Internet. Ca n’a pas loupé. En quelques jours, le cours de la major est passé de 10 $ à moins de 7.50 $. Warner avait alors entamé une faible remontée mais Greenfield lui porte un nouveau coup.

Aujourd’hui, c’est la vente des CDs qu’il montre du doigt. Selon lui, la réduction de l’espace de vente accordé au disque dans les magasins devrait baisser de 30 % ; et ça ne serait guère mieux du côté de l’édition : « Alors que l’édition musicale reste la partie la plus forte de WMG, nous pensons que le déclin des ventes de CDs sur les 12-24 prochains mois pourrait avoir un impact matériel sur les droits de reproduction mécanique perçus dans ce domaine. »

Du coup, l’analyste a revu ses estimations à la baisse et porte l’action chez Warner à 5 $. Coup dur pour la major. Depuis ses déclarations, elle enregistre une nouvelle chute qui pourrait bien lui coûter la moitié de ce que valait son action au début du mois.

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