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Vivendi envisage l'option judiciaire contre la 3G de Free

Vivendi aurait-il très peur de ce que le poil-à-gratter des télécommunications Free pourrait faire d'une licence 3G ? C'est ce que semble indiquer une dépêche de Reuters, qui rapporte que le groupe de médias Vivendi a annoncé mardi qu'il examinerait ses options juridiques si Iliad (la maison mère de Free) obtenait de l'Etat français une remise sur le prix de la quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération.

L'ARCEP a annoncé la semaine dernière le rejet de la candidature de Free à la 4ème licence 3G mise en vente par le gouvernement. L'autorité de régulation a constaté que Free ne démontrait pas dans son dossier sa capacité à payer comptant les 620 millions d'euros exigés par la loi pour l'obtention de cette licence. Et pour cause, puisque Free - seul candidat à la licence - misait sur ce refus pour demander à l'Etat de réviser les conditions en lui permettant de bénéficier de facilités de paiement. Ce serait, pour Vivendi, une rupture d'égalité par rapport aux conditions d'obtention des licences de Orange, Bouygues Télécom et SFR, les trois opérateurs français.

Ce n'est cependant pas qu'une question de principe et d'égalité entre opérateurs. Vivendi ne veut tout simplement pas de Free sur le marché où les trois opérateurs s'entendent à merveille. Jean-Bernard Lévy, le président du directoire de Vivendi, a ainsi déclaré à l'agence new-yorkaise de Reuters que "l'hexagone n'avait pas besoin d'un quatrième concurrent dans la téléphonie sans fil sur un marché mature dont la croissance annuelle est attendue autour de 2%".

"Il est certain que nous examinerions très attentivement la situation d'un point de vue juridique", a-t-il déclaré. "Nous n'avons pas tranché la question de savoir si nous engagerions une action en justice".

Free, qui a immédiatement ré-affirmé son intérêt pour la licence 3G, devra aussi affronter la ministre Christine Albanel, qui exerce sur l'opérateur un chantage inéditMême s'il ne s'agit que de paroles et non de conditions officielles (elles seraient illégales), la ministre de la Culture et de la Communication souhaite conditionner l'obtention d'une licence 3G par Free à sa collaboration dans la lutte contre le piratage et la fermeture de son service de stockage de gros fichiers.