La RIAA échange tarifs réduits contre DRM sur les webradios
Le web musical américain est en ébullition depuis de nombreuses semaines suite à une décision du Copyright Royalty Board (CRB) qui prévoit une explosion des frais de licences pour les webradios.
Face à la rebellion d'un grand nombre de webcasters qui ont formé une coalition et alerté les représentants politiques, le CRB et SoundExchange ont accepté de renégocier les conditions et de ne pas faire appliquer les tarifs tant que les nouvelles négociations n'ont pas abouti.
En signe d'effort, SoundExchange a donc proposé que les minima de 500 $ par station soient plafonnés à un total de 50.000 $ par an.
Cette condition n'est pas sans rappeler l'accord imposé en France par la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes (SCPP), qui exige elle-aussi que des solutions techniques soient mises en place par les webradios pour gêner ou empêcher la copie des chansons diffusées.
Tout est donc mis en œuvre pour que la copie privée, qui a permis pendant des décennies l'enregistrement de la radio hertzienne sur cassettes audio, ne soit plus possible dans l'environnement numérique.